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Un roman bouleversant sur la mémoire, la violence et la rédemption.
Publié le 09/09/2025
Simon Johannin vous présente son ouvrage "Le fin chemin des anges". Rentrée littéraire automne 2025. aux éditions Denoël.
Dans "Le fin chemin des anges", Simon Johannin nous introduit à Lucas, un homme hanté par les voix des morts qu'il tente de fuir. Sa fuite l'amène à croiser la voix de Louis, un fantôme qui a vécu dans une colonie pénitentiaire pour enfants sur l'île du Levant, qui a réellement existé entre 1860 et 1878.
Louis est une figure "pure" qui s'est imposée à l'auteur pour lui permettre d'aborder un univers d'une extrême violence avec amour et douceur. À travers ce personnage, l'auteur a trouvé le moyen de traduire la souffrance découverte lors de ses recherches, une souffrance que les archives peinent à exprimer.
Simon Johannin explique sa relation particulière avec l'île du Levant. D'abord perçue comme un lieu paradisiaque, elle a pris un nouveau sens quand il a découvert son passé de colonie pénitentiaire. Ce passé tragique, avec ses histoires de révoltes et de décès, a révélé une violence latente dans le paysage escarpé de l'île.
La découverte des archives fut un véritable choc pour l'auteur. Il a été confronté à des documents qui, bien que "poussiéreux", ont rendu la mémoire vivante. Ces archives révèlent le manque de témoignages directs des enfants, la voix étant principalement celle des administrations qui se renvoient la balle, dans un langage qui reporte la culpabilité sur les jeunes détenus. C'est en creux que l'auteur perçoit la violence institutionnelle et la catastrophe inévitable.
L'auteur ne cherchait pas à écrire sur un fait divers tragique, mais à trouver un moyen, par la fiction, de "remettre de l'amour" là où il a fait défaut. Ce projet s'inscrit dans le prolongement de son travail littéraire et a été rendu possible grâce à l'invitation des éditions Denoël pour une nouvelle collection. Simon Johannin y voit l'opportunité de développer de nouveaux outils d'écrivain et de remplir un devoir de mémoire, rappelant qu'il est crucial de raconter ces histoires pour que la mémoire collective puisse se réactiver et s'interpréter en fonction des enjeux de notre époque.