Propose trois essais sur la formation et l'évolution de la relation entre l'homme et l'image entre le IIe et le VIIIe siècles et ses conséquences dans la culture visuelle contemporaine : étudie l'iconographie byzantine (726-787), la Syrie du Ve siècle et Carthage au IIIe siècle. Une réflexion sur les procédures symboliques et rituelles par lesquelles un corps parvient à se changer en figure. ©Electre 2025
Les chrétiens n'ont pas inventé le culte des images, mais une adoration fondée sur une équivalence entre corps et figure de surface. Tout au long des premiers siècles du christianisme, des récits mettent en scène des images qui s'animent : elles se déplacent de leur support, interpellent les spectateurs, les bénissent ou les agressent, perdent leurs humeurs et leur sang... On invente alors un ensemble de procédures symboliques et rituelles de «décorporation», capables de transformer, par la prière, l'extase ou la mortification, les espèces charnelles en espèces figurales.
Les trois essais qui composent cette étude explorent, en des lieux et des temps différents de l'Antiquité tardive (Byzance au VIIIe siècle, la Syrie du Ve siècle, Carthage au IIIe siècle), la manière dont s'est construit entre l'homme et l'image un espace de transaction, espace dont la culture visuelle contemporaine n'est pas tout à fait sortie.
Paru le : 21/11/2002
Thématique : Généralités Histoire de l’Art
Auteur(s) : Auteur : Philippe-Alain Michaud
Éditeur(s) :
Desclée De Brouwer
Collection(s) : Arts et esthétique
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782220050034
Reliure : Broché
Pages : 252
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 13.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 288 g
Carte fidélité
Mollat Radio
