Réflexion sur les moyens de connaissance de l'action publique et sur les blocages actuels dans le contexte de la démocratie française. S'intéressant aux politiques publiques et à leurs perceptions par les acteurs économiques et sociaux, l'étude analyse notamment la façon dont les connaissances sont orientées poue déterminer le modèle des politiques publiques et des programmes utilisés. ©Electre 2025

Le paysage politique des démocraties et de la France est occupé de plus en plus par les résultats des sondages. La politique est aussi animée par nombre d'annonces officielles (politique-spectacle) qui ne se traduisent jamais par des réalisations effectives. Le public devine qu'on peut ainsi mal préparer le futur proche ou lointain en sous-estimant les besoins d'investissement publics d'avenir : il adhère à l'idée de société mieux gouvernée.

À qui se fier concernant les « affaires publiques » ? En sait-on assez sur les effets et l'impact des politiques publiques, lois et réglementations en vigueur ? Se donne-t-on les moyens d'en savoir plus ? Pour réformer, ne faudrait-il pas en savoir davantage ? Comment, lorsque l'on veut rendre la dépense publique plus pertinente, plus efficace, plus efficiente, remplacer la tactique aveugle de la guillotine budgétaire de programmes publics ? Peut-on mieux connaître à l'avance le potentiel des résultats des options d'actions ? Faut-il faire davantage d'expérimentation sociale en « testant » la qualité de l'action publique nouvelle ? Peut-on vraiment connaître la chaîne de valeur des actions publiques, c'est-à-dire les résultats et l'impact sur les populations et les territoires ? Et peut-on, pour commencer à connaître l'action publique au plus près des réalisations d'un programme, effectuer dans le secteur public un suivi documentaire des réalisations-résultats codés par objectif (avec un management de la connaissance piloté et assisté par des outils logiciels de type SEVALPRO SAS) ?