en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Depuis plusieurs années la société française s'interroge sur la responsabilité des journalistes dans l'accomplissement des violences urbaines. Cet ouvrage propose des solutions pour faire des médias des interprètes plutôt que des amplificateurs de la mise en scène des violences urbaines. ©Electre 2025
Depuis plusieurs années, la société française s'interroge sur la responsabilité des journalistes dans l'accomplissement des violences urbaines.
Ces derniers, pour leur part, n'ont jamais été insensibles à de telles remises cause. Après décembre 1997, lorsque des voitures ont pris feu dans des quartiers sensibles de Strasbourg sous l'œil complaisant des caméras de télévision, ce débat, auparavant diffus, a acquis des contours plus nets. En quête de «spectaculaire», les journalistes susciteraient volontairement de tels actes, pour en rendre compte après coup. Des violences se produiraient aussi à la suite de certaines émissions de télévision. Ce livre se place au cœur de cette discussion. Il examine de façon rigoureuse les pratiques journalistiques dans la presse écrite et télévisée nationale et régionale en tenant compte des contraintes de support et de format, et en distinguant plusieurs régimes de traitement médiatique des violences urbaines. Les auteurs concluent que, si les journalistes ne sont sans doute pas, pour l'essentiel, des incitateurs directs des violences urbaines, ils participent avec les autres acteurs concernés (élus, services publics, habitants, police, école, partis politiques) à leur coproduction en raison de leur statut spécifique de médiateurs d'un débat public auquel des jeunes violents prennent aussi part à leur façon.
Une dédramatisation démocratique et pragmatique des questions de sécurité dans les espaces publics locaux et un rééquilibrage du débat public en faveur de sources d'information plus diversifiées devraient contribuer à faire des médias des interprètes plutôt que des amplificateurs de la mise en scène (dans les discours et dans les cités) des violences urbaines.
Paru le : 06/12/2002
Thématique : Sociologie des médias
Auteur(s) : Auteur : Angelina Peralva Auteur : Eric Macé
Éditeur(s) :
La Documentation française
Collection(s) : La sécurité aujourd'hui
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782110052209
Reliure : Broché
Pages : 219
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.3 cm
Poids: 398 g