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L'auteur se demande en quoi l'existence peut être l'objet d'un savoir. Il intervient dans le débat contemporain touchant à la fois le religieux et le politique et veut, au nom de l'existence et de l'inconscient, montrer que ce qui fait événement dans l'histoire de l'homme est d'une part le sacrifice du Christ, dont la portée est politique, d'autre part la révolution. ©Electre 2025
Après l'Holocauste, et face au non-sens dans lequel est entraîné le monde actuel, la philosophie doit assumer sa responsabilité historique et intervenir. Elle doit le faire en s'interrogeant sur ce qui peut apporter sens à ce monde, sur ce qui peut y «faire événement». Et elle doit dès lors se vouloir théologico-politique.
Car qu'est-ce qui fait événement, pour l'homme pris dans ce que Freud appelle la pulsion de mort, mais capable, à partir de là, d'accéder à sa puissance créatrice d'individu ?
D'une part et primordialement le sacrifice du Christ, par quoi est rendu acceptable, à l'homme foncièrement païen, un monde de droit où l'individu ait sa place - ce monde qu'avaient voulu les prophètes juifs et les philosophes grecs.
D'autre part et ultimement la révolution, qui répond au sens avant tout politique de ce sacrifice, et par quoi est fixée l'acceptation d'un tel monde, du «monde juste».
De là la discussion ici menée, avec Kierkegaard d'une part, et avec Marx d'autre part. Mais aussi, entre autres auteurs majeurs de la pensée contemporaine (Heidegger, Rosenzweig, Adorno, Lévinas, Lacan), avec Weber qui a souligné le rôle social essentiel de toutes les grandes religions, et notamment la portée décisive du judaïsme et du christianisme pour l'histoire et, dans cette histoire, pour l'avènement et le développement du capitalisme.
Ce livre propose une réinterprétation des analyses de Marx à partir de l'existence et de l'inconscient. Il veut montrer que la vraie révolution n'est pas, comme Marx le voulait, celle qui abolit le capitalisme. Mais celle qui, au contraire, le fixe définitivement, en tant qu'il est la forme minimale du mal social, du paganisme constitutivement humain. Rejeter le capitalisme (et la mondialisation à laquelle il conduit) ne peut que vouer l'homme à ce qui est l'extrême du paganisme. A celui qui a débouché dans la catastrophe absolue de l'Holocauste. Et à celui qui menace aujourd'hui dans le terrorisme.
Paru le : 24/08/2007
Thématique : Textes des Philosophes
Auteur(s) : Auteur : Alain Juranville
Éditeur(s) :
PUF
Collection(s) : Philosophie d'aujourd'hui
Série(s) : Histoire et savoir philosophique
ISBN : 978-2-13-055569-8
EAN13 : 9782130555698
Reliure : Broché
Pages : 766
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 3.0 cm
Poids: 785 g