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Bien que l'Europe soit reconnue comme le berceau de la révolution industrielle, les innovations technologiques créent de nombreuses phobies s'appuyant sur les conséquences dramatiques de certains de leurs usages. Historiens, sociologues, philosophes et autres universitaires analysent les modalités de ces attitudes réfractaires à la technologie depuis 1848. ©Electre 2025
Depuis le fameux livre de David Landes - The Unbound Prometheus (1969) - décrivant l'Europe comme le berceau de la révolution industrielle, le mythe d'une Europe technophile, prométhéenne, s'est largement répandu. Cependant ce mythe ne doit pas cacher que l'Europe, notamment la France, a connu et connaît encore des attitudes et discours « technophobes » de toutes sortes.
Réunissant historiens, sociologues, historiens de l'art, philosophes et gestionnaires, ce livre éclaire d'un regard croisé le phénomène de « technophobie ». Des bris de machines dans le département de l'Aube lors de la révolution de 1848 au refus d'utiliser le téléphone portable dans les années 2000 en passant par le discours réactionnaire de la France de Vichy, les contributions couvrent un large spectre chronologique des attitudes « technophobes » durant la révolution industrielle.
Ce sentiment « technophobe » n'est pas univoque : il se décline sur le mode de la cohabitation, de la réserve, de la crainte, de la méfiance ou de la peur face à la technologie triomphante, qu'il s'agisse de la maladie des mécaniciens sous Napoléon III, de la machine à gouverner sous la IVe République ou encore du fameux grey goo de Drexler. Sa profondeur historique nous rappelle également que nous avons toujours été postmodernes sans le savoir et par conséquent que l'idée même de postmodernisme est largement discutable.
Robert Belot, professeur à l'Université de Technologie de Belfort-Montbéliard, dirige le laboratoire RECITS. Spécialiste d'histoire politique, il travaille actuellement sur l'imaginaire politique de la technique. Avec Pierre Lamard, il vient de codiriger l'ouvrage : Alsthom à Belfort. 130 ans d'aventure industrielle, ETAI, 2009.
Laurent Heyberger est maître de conférences (RECITS, UTBM). Ses recherches portent sur l'histoire économique, sociale et démographique de la France. Il a notamment publié La révolution des corps. Décroissance et croissance staturale des habitants des villes et des campagnes en France, 1780-1940 (Belfort, UTBM, Strasbourg, PUS, 2005).
Paru le : 01/01/2010
Thématique : Textes des Philosophes
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Editions Alphil-Presses universitaires suisses
Méridiennes
Collection(s) : Colloquium
Contributeur(s) : Directeur de publication : Robert Belot - Directeur de publication : Laurent Heyberger
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-940235-57-5
EAN13 : 9782940235575
Reliure : Broché
Pages : 302
Hauteur: 23.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 2.6 cm
Poids: 468 g