Résumé
D'après l'auteur, la colère est passée de mode : elle est bannie de la vie publique, des médias, du vocabulaire de la psychanalyse. Il plaide ici pour la colère : elle a créé des chefs-d'oeuvre (d'Homère à Flaubert) et elle représente une lutte contre la tyrannie, contre la manipulation des esprits par la pensée unique, une façon de défendre son individualité. ©Electre 2025
Quatrième de couverture
Avis de recherche : la colère a disparu.
Une des émotions humaines les plus anciennes - biblique ! - est sournoisement bannie de la vie publique. Les médias ne montrent plus la colère - au contraire de la violence, de la guerre, de la concussion, de l'obsession sexuelle. Le vocabulaire de la psychanalyse l'ignore. La vie politique écarte la polémique au profit du sarcasme. Tout brime et bride la colère devenue une anormalité.
Pourtant, des sept péchés capitaux, la colère est le seul dont Dieu se soit doté. D'où la «sainte colère», la «juste colère».
Pourtant la colère a créé des chefs-d'œuvre, d'Homère à Flaubert, d'Agrippa d'Aubigné à Primo Levi, de Zola à Zoé Valdès. Et qui a inspiré la peinture en coup de fouet de Goya ? Sa colère.
Pourtant la colère est une lutte contre la tyrannie, contre la manipulation des esprits par la pensée unique. Elle est l'ultime rempart de la personnalité.
Dans un monde terne «à ne pas déranger», que reste-t-il à l'homme libre pour défendre son individualité ? A libérer sa colère. Voici donc un livre de colère.
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