Prix Nobel de littérature en 2010, Mario Vargas Llosa était le dernier représentant de la génération dite du "boom latino-américain", cet ensemble d'écrivains et artistes qui, à partir des années 60, du colombien Gabriel García Márquez à l'argentin Julio Cortázar en passant par le mexicain Carlos Fuentes, ont rendu visible à l'échelle mondiale la littérature Latino-Américaine.

Auteur francophile, membre de l'Académie Française,  il disait que sa vocation lui était venue de la lecture de Flaubert lors d'un voyage à Paris en 1959. Pendant soixante ans, il élabora une œuvre considérable qui sut rendre compte des tourments sociaux et politiques de l'Amérique du Sud ; ainsi dans La Fête au bouc, La Ville et les chiens, ou le magnifique roman La Maison verte, comédie humaine foisonnante de personnages.

Il sut aussi déployer une veine plus légère et satirique où l'amour et le désir tiennent une grande place, comme dans le formidable et autobiographique La tante Julia et le scribouillard

En outre, il conçut également une œuvre critique importante où il proposa des lectures passionnantes de Tirant le Blanc, de Flaubert, des rapports entre vie, vérité et littérature et très récemment de l'œuvre du romancier Pérez-Galdos.

En 2021 nous avions eu l'immense plaisir de le rencontrer aux éditions Gallimard, à l'occasion de la parution de son roman Temps Sauvages ; vous pourrez retrouver l'échange ci-dessous.