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Une actualité de
Rayon Actualités
Publié le 08/03/2025
"Il y a un siècle, les barons voleurs bâtissaient des bibliothèques. Maintenant ce sont des fusées", ou comment les néo-libertariens, dans la quête toujours plus grande d'une liberté économique et sociale, menacent la démocratie.
La notion de libertarianisme, au coeur des débats outre-Atlantique depuis la réélection de Donald Trump, commence à trouver un certain écho chez nous. L'essor des cryptomonnaies, les critiques contre le système d'Etat, qu'il soit fédéral ou républicain, et le développement de zones d'innovations, de libre échange ou de paradis fiscaux, alimentent les tensions et font lentement glisser certaines tranches de nos sociétés vers une forme de sécession. Comme sur une dentelle, où les trous forment le motif, ces zones de tous-droits viennent secouer un échiquier mondial, disputé par de grandes puissances économiques. Pour ces grandes figures politiques, parfois à la tête de multinationales tentaculaires, l'enjeu n'est plus le globalisme, mais bien cette sécession.
Les muses du libertarianisme (ou libertarisme) moderne comme Elon Musk prônent l'autorégulation du marché, l’innovation et de la liberté d’expression. La montée des critiques contre l’État-providence et les impôts relance aussi le débat sur un modèle plus libéral et décentralisé. L’intelligence artificielle et les nouvelles technologies posent une question clé : faut-il limiter l’intervention des gouvernements pour encourager le progrès, comme le veulent les libertariens ? Face aux transformations économiques et technologiques, ces idées continuent d’alimenter les réflexions sur l’avenir de nos sociétés.
