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Jean-Michel Basquiat (1960-1988) – Une peinture « composée à 80 % de colère ».

Une actualité de Jérémy Gadras
Publié le 11/10/2018
à l'occasion de la grande exposition à la Fondation Louis Vuitton, rendons hommage au peintre de l'énergie pure.

Aussi scandaleux que magnifiques, sulfureux qu'enfantins, abrasifs, abrupts, complexes et d'un souffle si court, la vie et l’œuvre de Jean-Michel Basquiat furent sans règles, sauvages et incontrôlables, dictés par une palette criarde de couleurs acides et minimales.


Né à Brooklyn en 1960 et mort d'une overdose à 28 ans à NoHo (pour North of Houston Street - Manhattan), il fut l'artiste phare d'une génération d'artistes noirs brisés par le racisme et la ségrégation. À la fois poète, écrivain et dessinateur, dans la lignée d'un Franz Schubert, d'un Jim Morrison ou encore d'un Chet Baker, il fit de son art une « confession ardente », sans compromis, mêlant tout un symbolisme de figures et de signes africains à une critique caustique et acerbes de l'art occidental moderne. Une peinture politique singulière qui aujourd'hui trouve pleinement son public dans toute une génération nourrie aux tags, graffs, hip-hop, free-jazz et manifestations undergrounds diverses.

C'est à cette figure emblématique du XXe siècle que rend hommage la Fondation Louis Vuitton sur les quatre niveaux du bâtiment de Frank Gehry, du 3 octobre au 14 janvier 2019. L'exposition présente plus de 120 œuvres déterminantes peintes entre 1880 et 1988.

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