Réunit des chroniques de l'auteur parues dans le journal Tunis-Hebdo entre 1985 et 1996 sous la rubrique Chronique de la semaine qui analysent la société tunisienne d'aujourd'hui. ©Electre 2025

Après le grand succès de son livre «Chroniques Hebdo» classé premier durant plusieurs semaines et unanimement encencé par la presse, Tahar Fazaa récidive et réunit à nouveau quelques unes des chroniques qui ont fait sa réputation.

Avec sa verve habituelle et son humour noir, l'auteur nous restitue des tranches de vie, des plans serrés cinématographiques pour décrire des êtres piégés dans une réalité désolante qu'il rend désopilante.

Quelle mine pour le sociologue que ces chroniques au vitriol encore plus sulfureuses que les précédentes. On y trouve une analyse de la société tunisienne d'aujourd'hui et pas seulement au niveau de l'écume, mais dans les eaux profondes, troubles et boueuses. On pense aux chroniques d'un Laroui, mais le ton est tout à fait autre, plus acerbe et plus sarcastique. Tout cela est écrit dans la langue de Voltaire, sur laquelle s'est greffée celle d'un San Antonio, d'un Cavanna ou d'un Alphonse Boudard. D'une correction irréprochable, mais avec la gouaille populaire, la jubilation, et la verve du plaisir d'écrire.

Aussi les lit-on avec le même plaisir.

«C'est saignant, juteux, un tantinet immoral avec en prime beaucoup de sarcasme. Le cocktail est corsé, j'allais dire explosif, mais on aime et on rit beaucoup»

Hamadi Abassi - Le Temps

«C'est une sorte de réquisitoire de l'exception devenue règle, de la connerie installée en idéal, voire en philosophie de la vie par une bonne partie des composantes de notre société»

Imed Ben Hamida - Tunis Hebdo

«Lu : Amours, humour, humeur comme l'on croque une friandise. Le témoignage de Tahar Fazaa porte avec une acuité et un génie de chronique rare sur les tares de notre société. À lire absolument»

Khaled Tebourbi - La Presse

«Voilà un ouvrage plein d'esprit, d'ironie satirique, c'est à dire un ouvrage rempli de sérieux et même de douleur, mais aussi de joie et de vivacité débordante».

Mohamed Chagraoui - Le Renouveau