en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Compilation des listes recensant les Guadeloupéens au milieu du XIXe siècle. Elles ont été établies suite à l'abolition de l'esclavage afin de donner un nom aux anciens esclaves qui ne possédaient qu'un prénom, un surnom et un matricule, les patronymes étant réservés aux maîtres. Les noms donnés à cette occasion fondent les lignées dont descend la majorité des habitants actuels de l'île. ©Electre 2025
Non an Nou
Le livre des noms de familles guadeloupéennes
Avant 1848, la très grande majorité des Guadeloupéens n'avaient pas de noms de famille. Un prénom, un surnom et un matricule (à partir de 1839) étaient leur seule identité. Difficile dans ces conditions de fonder une famille, une lignée... Ce « privilège » fut pendant 213 ans, celui d'une petite minorité de « Blancs » et d'« hommes de couleur » libres. Seuls ces derniers étaient inscrits sur les registres d'état civil, dans les catégories, naissances, mariages et décès. Eux seuls avaient le statut d'Homme.
En l'an 1848, année de l'abolition, des officiers d'état civil, parfois anciens maitres, mandatés par la commission dirigée par Victor Schoelcher, nommèrent les quelque 80 000 « sans-noms » de la Guadeloupe. Ce sont ces patronymes que la plupart d'entre nous portent aujourd'hui. Ce sont nos noms de famille.
Durant trois ans, des dizaines de Guadeloupéens et Martiniquais, de tous âges, ont passé leurs journées et leurs nuits à photocopier et à recopier les « registres des nouveaux libres » sur lesquels avaient été notés les prénoms et matricules d'hommes, de femmes et d'enfants nommés en 1848. Ces militants de la mémoire et l'identité, membres du CM98, ont été à la rencontre de dizaines de milliers d'aïeux dont nous n'avions pas la trace de vie. À la loupe, ils ont déchiffré les lettres des prénoms et les chiffres des matricules de ceux qui étaient nés « marchandises ». Ils ont rencontré des dizaines de Misérine, de Souffrance, de Solitude, de Sétout, de Assé... Ils ont rencontré, nos parents, vos parents !
Parce qu'ils ne méritaient pas l'oubli, parce que la meilleure sépulture des disparus est le coeur de leurs descendants, voici les prénoms et matricules de vos aïeux, de ceux que nous avons pu retrouver.
Voici donc Non An Nou Le livre des noms de familles guadeloupéennes qui ranime le souvenir de ceux dont l'oubli était le destin.
Paru le : 01/05/2010
Thématique : Généalogie
Auteur(s) : Auteur : Le Comité Marche du 23 mai 1998
Éditeur(s) :
Jasor
Collection(s) : Lanmèkannfènèg
Contributeur(s) : Préfacier : Serge Romana
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-912594-79-2
EAN13 : 9782912594792
Reliure : Broché
Pages : 352
Hauteur: 30.0 cm / Largeur 21.0 cm
Épaisseur: 1.8 cm
Poids: 1100 g