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Le premier texte explique pourquoi Liszt a passé plus de temps à retranscrire la musique d'autres compositeurs qu'à composer des oeuvres originales. Le second évoque les liens qui unissent les auditeurs de Schubert et sa musique. ©Electre 2025
En transcrivant les oeuvres des autres, Liszt a montré que la musique n'est fixée dans aucun état; qu'en passant de main en main, d'époque en époque, elle est susceptible de revêtir d'autres formes, de changer, de se transformer, de muter; qu'elle s'inscrit dans un processus qui ne connaît pas de terme. "Je ne peins pas l'être, disait Montaigne, je peins le passage." Mais pourquoi Liszt s'est-il livré à ces innombrables arrangements, transcriptions, adaptations? Voilà la question. Et tout Liszt est dans la réponse.
L'infini, c'est l'inachevé comme l'inabouti: c'est presque l'indéfini. D'où vient ce sentiment très particulier de tendresse, de fraternité, que l'auditeur éprouve pour Schubert, et pour lui seulement? Et pourquoi ce compositeur génial a-t-il abandonné en chemin tant d'oeuvres qui promettaient des merveilles? Tout cela se rejoint et ne forme peut-être qu'une seule interrogation: l'inachèvement est-il un symptôme ou une réponse? Et d'abord, une oeuvre est-elle jamais achevée? "Je peins le passage..."
Les deux ouvrages réunis ici ont paru en 1986 et 1988. Au-delà du portrait des deux compositeurs, et des solutions apportées aux problèmes qu'ils posent, c'est tout l'art des sons qui est mis en question. Deux êtres, deux pratiques, deux morales, deux techniques - mais une seule réalité: la musique ne s'arrête jamais.
Paru le : 10/03/2005
Thématique : Histoire de la musique, Essais
Auteur(s) : Auteur : Jacques Drillon
Éditeur(s) :
Actes Sud
Collection(s) : Musique
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782742754632
Reliure : Broché
Pages : 204
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 12.0 cm
Épaisseur: 1.5 cm
Poids: 215 g