en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Une étude sur l'un des classiques du genre western : paysage, espace et couleurs bénéficient du format Cinémascope, tandis qu'une caméra contemplative raconte une violente histoire de vengeance. ©Electre 2025
L'Homme de la plaine (The Man from Laramie, 1955) impose Anthony Mann, comme l'un des plus remarquables cinéastes d'un genre-roi à Hollywood, et qui a presque l'âge du cinéma, le western. C'est la première fois qu'il s'essaye à un nouveau format: Le CinemaScope qui va s'avérer une dimension capitale de son art. Le film est pile le cinquantième de la «star» James Stewart et il s'agit de son cinquième (et dernier) western avec Anthony Mann. Avec L'Homme de la plaine, Mann peut bien avoir alors le sentiment d'un aboutissement: «Je voulais récapituler, en quelque sorte, mes cinq années de collaboration avec Jimmy Stewart. J'ai repris des thèmes et des situations en les poussant à leur paroxysme.» À la faveur de ce dernier tour de piste avec son acteur fétiche, Anthony Mann assume la perpétuation d'un genre classique tout en renouvelant son expression artistique dans cette période de l'après-guerre qui voit naître la modernité. L'Homme de la plaine rend compte d'une mutation en cours qui vaut aussi bien pour l'époque dans le film (la fin du XIXe siècle) que pour l'époque du film (les années cinquante). Mann ou la vision tragique de l'homme et du monde comme il va.
Avec L'Homme de la plaine, Anthony Mann connaît sa première vraie reconnaissance critique en France. Dès sa sortie, André Bazin salue le film comme un chef-d'oeuvre dans un article dithyrambique: «Beauté d'un western», paru dans les Cahiers du cinéma. Suivront d'autres signatures comme celles d'Éric Rohmer, Jacques Rivette, Claude Chabrol, Jean-Luc Godard, qui sauront trouver chez le vieux maître des idées de cinéma quand leur tour viendra de faire du cinéma.
Paru le : 06/11/2004
Thématique : Cinéma animation
Auteur(s) : Auteur : Bernard Benoliel
Éditeur(s) :
Cahiers du cinéma
Canopé éditions
Collection(s) : Les petits cahiers
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782866423964
Reliure : Broché
Pages : 96
Hauteur: 20.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 0.7 cm
Poids: 140 g