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Journal tenu par le réalisateur soviétique Andreï Torkovsky (1932-1986) de 1970 quand il vivait encore en ex-URSS avec sa famille à quelques jours avant sa mort à Paris. ©Electre 2025
«Ce n'est plus le moment de se plaindre et de s'indigner dans les couloirs. Ce temps est révolu. Se plaindre est devenu inutile, et indigne. Comment se comporter à l'avenir, voilà à quoi il faut réfléchir.»
Quand Andreï Tarkovski commence, en avril 1970, à tenir le journal qui accompagnera les dix-sept dernières années de sa vie, il a tout juste 38 ans, sa femme attend un enfant. Le cinéaste vient d'acheter une maison à la campagne et son film autobiographique, Le Miroir, est en germe dans son esprit. Il ne cessa dès lors d'y consigner ses lectures et ses réflexions, les aléas de ses productions, les espoirs et les difficultés de son travail (sur Stalker en particulier), l'instant à la fois intense et angoissant de la sortie de ses films dans ce qui s'appelait encore l'Union Soviétique.
Au cours des années 80, ce journal deviendra un «journal d'exil». Tarkovski tourne en Italie (Nostalghia), en Suède (Le Sacrifice), et c'est à Paris qu'il meurt en 1986.
Revivre cette vie, au jour le jour, est une expérience dont on ne sort pas indemne, mais on y retrouve, dans toute leur concision et leur naturel, les intuitions qui allaient être développées dans Le Temps scellé et qui font de ce cinéaste l'un des très rares artistes-philosophes de notre époque. Par la somme des projets qui y figurent, la publication de ce livre-boussole montre à quel point l'oeuvre d'Andreï Tarkovski reste inachevée et ouverte.
Paru le : 03/12/2004
Thématique : Monographies de cinéaste
Auteur(s) : Auteur : Andreï Tarkovski
Éditeur(s) :
Cahiers du cinéma
Collection(s) : Atelier
Contributeur(s) : Traducteur : Anne Kichilov - Traducteur : Charles-Hubert de Brantes
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782866423735
Reliure : Broché
Pages : 599
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 17.0 cm
Épaisseur: 3.1 cm
Poids: 701 g