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Une approche phénoménologique de l'image cinématographique à travers l'étude des rapports entre la réception de l'image peinture et de l'image cinématographique, avec des analyses d'oeuvres de Hitchcock, Ozu (et Mondrian), John Ford (et Clyfford Still), Antonioni, Godard et Tarkovski. ©Electre 2025
On peut lire ce texte selon une perspective phénoménologique : la réduction est souvent le levier de la confrontation peinture/cinéma, et la question du phénomène saturé est le fil de cette investigation. Si l'ouvrage peut apparaître de prime abord comme une suite d'«études de cas», c'est parce que chaque intuition est venue des images fixes et en mouvement, et jamais du calque d'une position conceptuelle sur ces images. On a résisté à la tentation d'aimanter par analogies d'autres références, afin de ne pas subsumer ces images. Ainsi s'explique le caractère arbitraire des auteurs évoqués ; une fois admis qu'il ne s'agit pas là d'une histoire des rapports de la peinture et du cinéma, on pourra s'étonner de l'hétéroclite des auteurs convoqués (Lewin pour commencer et Tarkovski pour conclure). L'étude coïncide avec cette opération où l'oeuvre va résister toujours davantage à l'analyse : c'est aussi l'affirmation d'une méthode, chercher la co-présence d'un commentaire à son objet, aucune image ne devant se subroger à une autre. Les films de Lewin supposent un type d'exégèse en deçà de la théorie, quand ceux de Godard s'épuisent et se convertissent en théorie ; en dernière instance, le cinéma de Tarkovski la met en déroute, laissant celle-ci anéantie devant une évidence d'un autre ordre.
On retrouvera, au gré de la comparaison peinture-cinéma ainsi revisitée, quelques questions cruciales de l'esthétique : celle de l'instant prégnant ou celle de la mise en crise du cadre, celle du sublime aussi bien. Un mouvement guide ces analyses, tel un courant dont la trace se dessinerait en se laissant dériver. Cette dérive est celle d'une Aufhebung de la peinture par le cinéma. Mais un retournement s'opère : un contre-courant ouvrant à la surface du cinéma, et parfois comme sur un écran, un remous visible. Alors le cinéma, à ses limites, retrouve l'origine de la peinture : images acheiropoïètes pour Godard, icônes pour Tarkovski.
Paru le : 02/10/2007
Thématique : Ecrits sur le cinéma
Auteur(s) : Auteur : Alain Bonfand
Éditeur(s) :
PUF
Collection(s) : Epiméthée
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-13-055791-3
EAN13 : 9782130557913
Reliure : Broché
Pages : 247
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 1.5 cm
Poids: 345 g