L'auteur, témoin de la fin physique du médium cinématographique, suite à la numérisation du système de projection des images en mouvement, interroge l'art du montage et tente de sauver de la disparition les oeuvres filmées. ©Electre 2025
L'auteur, lecteur assidu de textes théoriques et poétiques sur l'art et le cinéma, a été frappé par la perte soudaine de plasticité du médium cinématographique suite à la numérisation des films.
Il s'est aperçu que les fameuses Histoire(s) du cinéma de Jean-Luc Godard, comme La Divine Comédie de Dante sept siècles auparavant, contenaient tout le savoir du temps présent, en particulier celui nécessaire pour penser ontologiquement et métaphysiquement la mutation, semble-t-il irréversible, des «spectacles d'ombres en mouvement» en «images mouvantes calculées en pixels».
Alors même que l'écrivain et théoricien de la crise des avant-gardes littéraires Philippe Sollers envisageait son Paradis comme un équivalent littéraire des Histoire(s), il a eu l'idée de faire dialoguer, littéralement et dans tous les sens, ces deux sommets de l'art du «montage».
Enfin, l'auteur a essayé de «sauver», au sens benjaminien, tels de vieux chiffons, tout ce qui va disparaître avec la perte d'aura définitive de toute oeuvre cinématographique.
Paru le : 22/02/2013
Thématique : Ecrits sur le cinéma
Auteur(s) : Auteur : Guillaume Basquin
Éditeur(s) :
Paris expérimental
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-912539-45-8
EAN13 : 9782912539458
Reliure : Broché
Pages : 192
Hauteur: 18.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.1 cm
Poids: 230 g
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