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Présentation des oeuvres du peintre qui puise son inspiration dans l'orientalisme et en Bretagne et qui traite aussi bien des portraits, des scènes de genre que des paysages. Son art témoigne de sa volonté de montrer l'originalité de différentes civilisations à une époque où l'uniformisation est imposée par le progrès. ©Electre 2025
Henry d'Estienne (1872-1949)
Natif d'un village de l'aude, près de Carcassonne, Henry d'Estienne présente la singularité d'être à la fois un peintre orientaliste et un peintre de la Bretagne. Ces deux inspirations se trouvent en effet mêlées au sein de son oeuvre, dans des proportions à peu près égales. S'y ajoute une pratique du portrait, qui recoupe parfois les deux veines précédentes.
Sous diverses latitudes, Henry d'Estienne traite des sujets très variés, aussi bien des portraits, des scènes de genre que des paysages. Il en ressort une grande diversité, même si le dénominateur commun, l'intention première est la volonté de témoigner, en particulier, en Bretagne et en Algérie, sur l'originalité de civilisations et des modes de vie que l'artiste sait fragiles au regard de l'uniformisation latente, de la menace que représente le progrès. À ce souci documentaire s'ajoutent à l'évidence des préoccupations esthétiques, liées à la formation que le peintre à reçue durant ses jeunes années.
un musée de France au coeur de la Bretagne
Fréquenté par les artistes depuis les années 1840, Le Faouët est connu pour avoir été jusqu'à la Seconde Guerre mondiale le plus important centre pictural de Bretagne monumental intérieure.
Ce phénomène d'attraction n'aurait pu exister sans la réunion de plusieurs facteurs : l'existence d'un patrimoine monumental exceptionnel (halles, chapelles Saint-Fiacre et Sainte-Barbe, etc.), la persistance de costumes et de modes de vie semblant venir d'un autre âge, la présence de deux hôtels (La Croix d'Or et Le Lion d'Or) qui, peu après 1900, se dotent d'ateliers pour artistes et de chambres noires pour photographes, la qualité de l'accueil réservé par les habitants.
En 1914, à l'initiative du maire et député Victor Robic, lui-même ancien élève de l'académie Julian, naît un premier musée, inauguré quinze jours avant que n'éclate la Première Guerre mondiale. Implanté depuis 1987 à l'intérieur de l'ancien couvent des Ursulines, le musée du Faouët, qui ne cesse de voir ses collections s'étoffer, consacre l'essentiel de ses surfaces aux expositions temporaires. Souvent véritables événements culturels à l'échelle régionale, il s'agit soit d'importantes rétrospectives consacrées à des artistes du passé, peu ou mal connus, ayant travaillé en Bretagne - parfois au Faouët -, soit d'expositions thématiques à caractère généraliste, traitant de sujets en relation avec la culture bretonne et les arts.
Fin 2011, le musée du Faouët a obtenu du ministère de la Culture et de la Communication l'appellation « musée de France ». Une première pour le territoire du centre Bretagne.
Paru le : 17/06/2013
Thématique : Histoire de la peinture Monographies de peintres
Auteur(s) : Auteur : Jean-Marc Michaud
Éditeur(s) :
Liv'éditions
Musée du Faouët
Collection(s) : Beaux livres
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-84497-258-3
EAN13 : 9782844972583
Reliure : Relié
Pages : 69
Hauteur: 31.0 cm / Largeur 22.0 cm
Épaisseur: 1.0 cm
Poids: 605 g