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Présente le contexte historique, culturel, politique et religieux dans lequel a vécu P.P. Rubens (1577-1640), ainsi que ses sources d'inspiration. Analyse son style pictural, sa technique, évoque sa maison-atelier à Anvers qui témoigne de son activité de collectionneur, et étudie l'influence de son oeuvre sur les artistes du XVIIe au XIXe siècle. ©Electre 2025
Rubens (1577-1640)
Jeunesse et formation
Rubens naquit à Siegen, le 28 juin 1577. Son père, Jan Rubens, échevin de la ville d'Anvers, converti à la Réforme, avait fui les Flandres pour des raisons confessionnelles, s'établissant avec sa famille à Cologne, cité catholique tolérante. À son décès, sa veuve regagna Anvers avec trois de ses enfants. Peter Paul dut entrer comme page au service de la comtesse de Lalaing. Dans les années 1590, le jeune homme fut placé en apprentissage chez le paysagiste Tobias Verhaecht, avant de rejoindre l'atelier d'Adam van Noort, un maître flamand aimant l'action héroïque exprimée dans sa réalité crue, puis vers 1594-1595, l'atelier d'Otto van Veen, dit Vaenius, artiste lettré, peintre éclectique, imprégné de culture italienne dont l'exemple sera déterminant. En 1598, Rubens fut reçu maître à la Guilde des peintres anversois. Il lui manquait encore l'indispensable voyage en Italie qu'il entreprit au printemps de l'année 1600.
Le séjour en Italie
Rubens devint le peintre attitré du duc de Mantoue, Vincent 1er de Gonzague, à la cour duquel il croise Galilée, Monteverdi... Parcourant la Péninsule, de Florence à Rome, étudiant et assimilant une immense culture archéologique, Rubens devient le modèle du peintre humaniste. La culture picturale qu'il acquiert en Italie et lors d'un voyage en Espagne auprès du roi Philippe III, en 1603, n'apparaît pas moins vaste. Les grands maîtres de la Renaissance ont ses faveurs ainsi que les Vénitiens, Tintoret, Véronèse et Titien avec lequel Rubens noue un dialogue pictural. Attentif à l'art de ses contemporains, il retient les solutions luministes de Caravage. Devenu un artiste de renom en Italie, Rubens reçoit d'importantes commandes de portraits, de peintures religieuses ou profanes. Le décès de sa mère le conduit à quitter l'Italie dont la culture l'habitera sans faillir.
Ascension
De retour à Anvers, en décembre 1608, Rubens apparaît comme le maître le plus réputé de l'école anversoise (3). Plus encore, il révolutionne la peinture occidentale par un génie de la synthèse alliant l'art italien de la statuaire antique à la brillante tradition picturale nordique. En 1609, Rubens est nommé peintre de cours des Archiducs. Il épouse Isabelle Brant (1) et s'installe à Anvers dans une maison (Rubenshuis) qu'il transforme en un palais Renaissance abritant sa collection d'antiques ainsi que son atelier, véritable "manufacture picturale".
Les années 1620
Les commanditaires prestigieux affluent autour de Rubens, fondateur d'un grand style "baroque du nord" qui aborde tous les genres de la peinture jusqu'à la réalisation magistrale de grands cycles religieux et profanes: modèles de tapisseries, décors religieux, décors de palais. En 1621, Rubens se voit sollicité par Marie de Médicis, reine de France, pour exécuter une série de grands tableaux destinés à son palais parisien, le Luxembourg. Les 24 tableaux autographes de la galerie Médicis, peints entre 1622 et 1625, illustrent les épisodes mémorables de la vie de la reine mère sur un mode combinant l'histoire, la mythologie et l'allégorie (4). Par ailleurs, rompu aux usages des cours princières, polygotte, Rubens marie l'art et la diplomatie. En 1624, Rubens, "diplomate accrédité" et anobli par le roi d'Espagne, n'a de cesse d'oeuvrer en faveur de la paix. Par son intermédiaire, les rois Philippe IV et Charles Ier renoueront des liens rompus. Rubens regagne sa demeure anversoise en 1630.
Consécration
Veuf depuis la disparition d'Isabelle Brant, Rubens épousa en 1630 la jeune Hélène Fourment dont la beauté allait lui inspirer quelques-uns de ses derniers chefs-d'oeuvre, parmi les plus sensuels (2). Rubens jouit d'une célébrité considérable lorsqu'il s'éteint le 30 mai 1640, à Anvers. Son oeuvre devient un modèle pour les artistes fascinés par sa maîtrise de la composition (David), sa science de la couleur et son art de la saillie (Delacroix), son profond sentiment de la nature (Constable) jusqu'à Cézanne pour qui Rubens était "le plus grand peintre... le torrent du monde dans un pouce de matière".
Anne Brandebourg et Alexis Merle du Bourg
Paru le : 11/03/2004
Thématique : Histoire de la peinture
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Beaux-arts magazine
Collection(s) : Beaux-arts collection
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782842784461
Reliure : Broché
Pages : 64
Hauteur: 30.0 cm / Largeur 24.0 cm
Épaisseur: 0.5 cm
Poids: 375 g