M. Monjauze, familière de la psychothérapie des grands buveurs, étudie à travers Bacon les paradoxes propres à l'alcoolique créateur. D. Anzieu, psychanalyste, voit dans sa peinture un renouveau de la pensée empiriste anglaise, dont il montre la parenté avec l'oeuvre romanesque de Beckett et l'oeuvre du psychanalyste Bion. ©Electre 2025
Bacon passait pour être, parmi les peintres vivants, l'un des plus chers au monde. Y a-t-il là seulement un effet de commerce ou de mode ? Cette pauvreté foncière de l'être humain que ses toiles nous font toucher à même la peau n'a pas de prix. Le rachat d'une telle misère est à la limite impossible.
L'horreur dans la beauté, la magnificence dans la douleur : cette fascination ambiguë prend là sa source. L'être humain y est peint désespécé, en perdition de son appartenance à l'espèce humaine. Michèle Monjauze, familière de la psychothérapie des grands buveurs (La Problématique alcoolique, ln press), étudie à travers Bacon les paradoxes propres à l'alcoolique créateur. Didier Anzieu, psychanalyste, auteur du Corps de l'œuvre, du Moi-peau, de Beckett, voit dans la peinture de Bacon un renouveau de la pensée empiriste anglaise, dont il montre la parenté avec l'œuvre romanesque de Beckett et l'œuvre théorique du psychanalyste Bion.
Paru le : 05/02/2004
Thématique : Ecrits sur lArt
Auteur(s) : Auteur : Didier Anzieu Auteur : Michèle Monjauze
Éditeur(s) :
Seuil
Archimbaud
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782020629232
Reliure : Broché
Pages : 86
Hauteur: 19.0 cm / Largeur 13.0 cm
Épaisseur: 0.9 cm
Poids: 102 g
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