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Gustave Courbet a séjourné à Saintes de 1862 à 1863. Pendant cette année, l'artiste s'est livré à tous les genres de la peinture et, en août 1862, Corot est venu le rejoindre. Son passage a donné lieu à une étonnante confrontation. ©Electre 2025
Excepté la Franche-Comté natale qui constitue son principal réservoir d'inspiration, la Saintonge, parmi les régions de France où il s'est rendu, a particulièrement marqué Gustave Courbet. Elle constitue une parenthèse dans son oeuvre qui a longtemps embarrassé les historiens de l'art. C'est à une relecture de cet épisode à la fois marginal et intense que s'attache en partie le présent ouvrage.
Fin mai 1862, sous l'impulsion du critique Castagnary, Courbet se rend en Saintonge pour une semaine. L'accueil chaleureux qu'il y trouve le détermine à rester une année. Il donne libre cours à sa nature dionysiaque en repoussant tous les tabous. Cette province amie, aux vignes plantureuses suscite chez l'artiste une fécondité accordée à l'outrance de ce qui a été vécu. Courbet se livre, comme il ne l'avait encore fait, à tous les genres de la peinture. En août, Corot vient le rejoindre chez le mécène Étienne Baudry et son passage donne lieu à une étonnante confrontation.
À l'automne 1862, Courbet s'installe à Port-Berteau, sur les rives de la Charente où il retrouve ses élèves Auguin et Pradelles. Avec eux, il multiplie les pochades sur le motif et cette production qui donne lieu début 1863 à une exposition singulière à la mairie de Saintes, suscite une véritable vision saintongeaise. C'est sur cette expérience collective du plein air, que l'accent s'est principalement porté. Franchise gestuelle, énergie, célébration de la pâte dans une peinture travaillée au couteau, préoccupée de valeurs de tons, tel est le principal legs transmis par « le Passeur de Port-Berteau » à ses camarades, car Courbet, héros sacrilège vivant de la transgression des interdits, exerce aussi dans le paysage un travail de sape systématique à l'égard des traditions. Bousculant toutes les règles admises, l'artiste voit dans l'épanouissement de la matière et le culte de la sensation les conditions de la liberté.
Cette aventure amorce la naissance d'une école de paysage qu'Auguin fondera à Bordeaux à la fin des années soixante et cette exposition propose une première approche d'un champ encore mal défriché, celui du foyer de paysage du Centre-Ouest et du Sud-Ouest de la France dans la deuxième moitié du XIXe siècle.
Paru le : 07/06/2007
Thématique : Histoire de la peinture
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
le Festin
Collection(s) : Beaux-arts
Contributeur(s) : Directeur de publication : Gaby Scaon - Directeur de publication : Jean-Roger Soubiran - Préfacier : Bernadette Schmitt - Préfacier : Philippe Ravon
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-915262-49-0
EAN13 : 9782915262490
Reliure : Broché
Pages : 189
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 18.0 cm
Épaisseur: 1.7 cm
Poids: 760 g