en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Un livre à déplier pour découvrir l'univers du peintre et lithographe belge Pierre Alechinsky qui fut l'un des membres du mouvement Cobra, fondé à Paris en 1948. Revendiquant la liberté créatrice et le geste impulsif, il a peint des oeuvres aux formes véhémentes et aux violentes touches colorées qui manifestent une tendance à l'expressionnisme abstrait. ©Electre 2025
Notice véloce. Je suis né en 1927 - l'année où le cinéma devient parlant. La peinture est un art muet. Nous travaillons à un mythe muet, disait Asger Jorn. En voilà un qui m'a beaucoup appris dans les années cinquante ; à l'époque Cobra - d'où je viens. De nos jours, qui filent à une vitesse de transmission électronique, une peinture, c'est non seulement une image silencieuse mais fixe, faite à la main. La main de nature, armée d'une baguette nantie de poils. On trempe ce pinceau dans des pigments mélangés à un liant et, avec l'espoir de disposer d'un maximum de spontanéité et réflexion, on le porte au classique rectangle de toile ou de papier. Autrement dit : le tableau en cours. Notre but étant, pour le jour où les machines auront à la fois perdu énergie et mode d'emploi (à l'échelle de l'Histoire, une panne générale ne saurait tarder), qu'une peinture puisse encore dans sa matérialité énigmatique, sa vulnérabilité, sa poésie, accueillir un œil existant «à l'état sauvage». A moins que l'immense fatras - l'etc des choses - ne nous ait déjà que trop rendus distraits. Il semble que, depuis Central Park (1965), ce soit l'une des raisons pour lesquelles j'ai souvent accentué le centre de mes tableaux, que j'entoure ensuite pour retenir l'attention de «remarques marginales» formant bastingage. Touche finale : les titres inscrits au dos des tableaux. Leur liste propice à la déclamation donne l'effet d'une bande son. Ce n'est pas le contraire du parlant. De cela, et mieux, dans un petit livre qui s'anime et se déplie, Marcelin Pleynet parle.
Voyez comment il faut tenir le pinceau, pour qu'il voyage ; puis dépliez, ouvrez. Le livre est habité. La peinture, c'est toute une histoire. Une foule d'histoires les unes dans les autres. Vous entrez dans le monde du peintre, vous entrez dans le monde d'un artiste unique comme seuls sont les plus grands, parce qu'ils sont seuls. Et pourtant c'est plein de monde, de parcs, de montagnes, de rivières, de tours, de détours, de génies heureux : gnomes qui habitent l'intérieur de la terre dont ils gardent les richesses, et gnoses en Autant de fenêtres comme accès à la connaissance. Dépliez : un trésor est caché dedans.
Marcelin Pleynet
Paru le : 02/10/2002
Thématique : Monographies de peintres
Auteur(s) : Auteur : Marcelin Pleynet
Éditeur(s) :
Gallimard
Collection(s) : Preuves d'artiste
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782070766505
Reliure : Broché
Pages : 48
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.0 cm
Poids: 187 g