en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Présente l'art de ce petit royaume découvert par les Allemands dans les montagnes du futur Cameroun en 1902. Le roi Njoya créa à la fin du XIXe siècle, une écriture et se fit remarquer par ses dessins et ses peintures. Cette initiative contribua à développer une nouvelle forme d'art centré dans la capitale Foumban et destiné notamment au roi, aux chefs de lignage et aux sociétés de masques. ©Electre 2025
Les Européens établirent des relations avec les populations du futur Cameroun dès le XVIe siècle mais ne pénétrèrent dans les montagnes qu'à la fin du XIXe siècle. Les Allemands entrèrent progressivement en contact avec ces populations réparties entre de minuscules royaumes. Ils découvrirent le royaume bamoum en 1902.
Une initiative prise par le roi Njoya à la fin du XIXe siècle, au début de son règne, contribua à transformer l'art en pays bamoum. Le monarque créa, avec l'aide de son entourage, une écriture et la transforma afin d'en faciliter l'utilisation en la simplifiant. Il se fit peu après remarquer par ses dessins et ses peintures. La présence européenne lui permit de se procurer du papier, de l'encre et des couleurs.
De nouvelles oeuvres furent encore présentées aux étrangers qui allaient visiter Foumban, la capitale, où l'on avait rassemblé de nombreux artisans dans une rue de la ville ce qui leur permit de se faire connaître et de continuer à travailler après que le roi Njoya, à la suite des conflits avec l'administration française, eut perdu ses pouvoirs politiques et son rôle de grand commanditaire de l'art.
Ce sont ces faits - transformations techniques, apparition d'oeuvres nouvelles, développement d'un nouveau marché - qui conduisirent à qualifier de «singulière» l'histoire de l'art en pays bamoum.
Des recherches poursuivies dans les années 1960 ont permis de disposer de photographies des oeuvres destinées au roi, aux chefs de lignage et aux sociétés de masques ainsi que des oeuvres modernes exécutées dans la ville de Foumban et vendues à une clientèle régionale et internationale.
A travers une centaine de photographies, c'est cet univers fascinant de l'art bamoum que l'auteur nous présente ici.
Paru le : 04/01/2005
Thématique : Généralités Histoire de l’Art Ecrits sur l’Art Art Africain Art du Monde
Auteur(s) : Auteur : Claude Tardits
Éditeur(s) :
Maisonneuve et Larose
Collection(s) : Patrimoine architectural
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782706818226
Reliure : Broché
Pages : 127
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 24.0 cm
Épaisseur: 1.0 cm
Poids: 405 g