Issues d'un colloque organisé en 2014, ces contributions examinent les capacités de l'art à traduire la mémoire des événements historiques en réponse aux commémorations et à l'histoire officielle. Elles analysent la relation entre la politique et l'art sur le plan esthétique, mais également philosophique, psychanalytique et historique à la lumière des coups d'Etat au Chili et en Argentine. ©Electre 2025
Après la commémoration des 40 ans du coup d'État au Chili en septembre 2013, l'année 2016 rappelle à la mémoire les 40 ans du coup d'État militaire en Argentine.
Même si l'explosion d'images et de récits de cette époque sombre, diffusés sous la forme d'émissions documentaires, d'expositions, d'activités académiques ou mémorielles, peut apparaître de prime abord comme une tentative d'élaboration critique du passé, la vague de mémoire risque dans un deuxième temps de produire une sorte d'officialisation de la mémoire, donnant l'impression d'un passé définitivement clôturé.
Quelle place l'art pourrait-il donc avoir dans une possible relecture de l'histoire ?
Cette recherche prend sens au sein du projet Frontières Géopolitiques et Géoartistiques. En effet, une dictature, souvent nationaliste, fait croire que les frontières sont faites pour séparer le bon grain de l'ivraie : quand elle ne tue pas, quand elle ne torture pas, quand elle n'emprisonne pas, elle condamne au bannissement certains de ses concitoyens, elle les pousse à l'exil, outre le fait quelle crée des frontières à l'intérieur même du et des corps politiques et de la société.
Paru le : 26/05/2016
Thématique : Généralités Histoire de l’Art
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Eidos
Contributeur(s) : Directeur de publication : Javiera Medina - Directeur de publication : Maira Mora - Directeur de publication : François Soulages
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-343-09447-2
EAN13 : 9782343094472
Reliure : Broché
Pages : 151
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 0.9 cm
Poids: 195 g
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