Un agriculteur à la retraite définit sa culture biologique par des exemples pratiques et des développements techniques, en douze parties, dont huit sont consacrées à la plante, le sol, l'azote, les nitrates, les produits chimiques, l'eau, les engrais, le plan de fumure. ©Electre 2025

J'aurais pu écrire : la culture biologique. J'aurais pu aussi écrire : la vérité sur la culture biologique. Ou encore : si la culture biologique m'était contée.

Plus initié, j'aurais pu vous proposer : pour manger bon, pour manger bien, mangez bio. Ou encore : pour vivre sainement, je cultive et je mange bio. Plus prétentieux, j'aurais écrit : du bio plein le panier. Ou pour plagier une revue française : le bio gagne du terrain.

Par malice, j'aurais pu vous proposer : bio, trier le vrai du faux. Ou vous asséner : du bio d'accord, mais du vrai. Ou même régler leur compte à certains prétentieux : n'est pas bio qui veut. Ou carrément les éreinter : attention... bio, les charlatans vous guettent. Ou encore : des traditionnels repus, ou des bio étiques (sic), moi j'ai choisi.

Oh là ! Doucement. Seriez-vous de ceux qui se sont réjouis en lisant une revue internationale titrant voici quelques années : L'agriculture française, ou la terre empoisonnée ?

Vous vous en rendez compte, tous ces titres ne sont en fait que les reflets des mille et une questions que se posent les hommes. Que vous, madame vous vous posez peut-être en pensant à l'avenir de vos enfants. Que je me pose, moi aussi.

Mais parce que ma vie entière consacrée à la terre et à la production agricole m'a permis d'accéder à certaines connaissances, et à pouvoir faire le tri dans les informations qui circulent, je voudrais vous faire partager mes réflexions.

Peut-être pour répondre aux questions que vous vous posez encore ? Peut-être pour vous rassurer ? Peut-être pour trier le vrai du faux ? Peut-être pour vous proposer une bioéthique (sic) incontestable ?

Au service de chaque membre de l'humanité, notre frère, qui a le droit, comme nous, de manger chaque jour à sa faim.