Histoire des catastrophes naturelles qui ont marqué l'histoire du département depuis le Moyen Age : crues de l'Isère, pluies diluviennes, avalanches, etc. ©Electre 2025

Météo

Les grandes catastrophes en Isère

Le temps qu'il faisait hier va-t-il devenir le bon vieux temps qu'on regrette en ce siècle où les cassandres nous prédisent un réchauffement planétaire ? Rien n'est moins sûr. Car les aléas climatiques ont offert à chaque siècle et à chaque région leur lot de bonnes et de mauvaises surprises, de temps idéal et de catastrophes naturelles.

À partir des années 1500, les chroniques locales se multiplient et les curés se mettent à noter, dans les registres paroissiaux devenus obligatoires, non seulement les actes de baptême, mariage, sépulture de leurs ouailles, mais aussi leur surprise ou leur effroi devant un excès climatique (trop d'eau, trop de glace, trop de neige, trop de sécheresse, trop d'orages...) ou devant un phénomène exceptionnel et inexpliqué (tremblement de terre, météorite, comète, aurore boréale...). Depuis les années 1990, la passion croissante des Français pour la généalogie a permis le repérage bénévole, dans ces registres de toutes les régions de France, de milliers de notes sur la météo et les catastrophes naturelles, souvent retranscrites dans les bulletins associatifs. Tout était donc prêt pour une collection de synthèse locale des grands événements climatiques.

Cet ouvrage offre ainsi un aperçu de ce qui a pu toucher l'actuel département de l'Isère. On le voit particulièrement ravagé par les inondations, notamment dans la cuvette où la ville de Grenoble a été construite, et frappé plus que d'autres en France par les avalanches et les éboulements de terrain. Depuis le séisme de 463, première catastrophe du genre restée dans les mémoires, jusqu'aux éboulements des Ruines de Séchilienne en 2004, la montagne a tremblé, glissé... Depuis la terrible crue de 1219, qui a ravagé Grenoble, bien d'autres ont marqué l'histoire de la région, les dernières crues majeures étant celles de 1859 à Grenoble, de 1897 à Voiron, de 1948 enfin, celle-ci épargnant Grenoble que les travaux d'endiguement ont enfin appris à protéger, mais frappant encore les communes alentour. Gravures d'hier et photos d'aujourd'hui accompagnent les descriptions et les récits d'époque.

Prenez vos moufles et votre cache-nez, sortez votre ventilateur et votre parapluie... et bonne lecture !