P. Leberger, artiste originaire du Sud de la France, peint la ville de Toulouse depuis plusieurs années. Du Capitole aux berges de la Garonne, il a composé une succession de tableaux, comme autant de petits poèmes en prose dédiés à celle que l'on aime. Il parvient à exprimer la chaleur et l'atmosphère qui se dégagent de cette ville, la plus latine et la plus joyeuse du pays. ©Electre 2025

Si Toulouse était une femme, Paul Leberger serait son plus fidèle prétendant.
Du Capitole, son cœur immense, aux berges de la Garonne qu'elle enjambe avec une grâce italienne, il l'a suivie pendant des années pour composer une succession de tableaux, comme autant de petits poèmes en prose dédiés à celle que l'on aime.
Il s'y reflète une joie de vivre dont on ne sait si elle émane du peintre ou du modèle, mais dont on déduirait volontiers que l'un et l'autre sont faits pour le bonheur.
Plus qu'un climat, c'est la vie même qui s'y projette et tout le pittoresque, les couleurs et les atmosphères de la plus latine et de la plus joyeuse des villes françaises.

Olivier Miquel

Né à Port-Vendres, Paul Leberger aura son enfance bercée par la Méditerranée et la Tramontane ; très vite, il s'intéresse à l'art : peinture, dessin, musique. Il suit les cours des Beaux-Arts de Montpellier et étudie la céramique à Fontcarrrade.
Ses premières armes, il les fait dans une usine de céramique à Antibes. Il découvre Toulouse et commence à peindre la ville en même temps que ses thêmes favoris : la mer, Venise où il se rend souvent pour un cycle d'étude sur la ville lagunaire.
Il expose beaucoup en France et à l'étranger, appartient pendant quelques années à l'Institut Européen de l'Aquarelle (I. E. A.) à Bruxelles et fonde « l'Atelier du Capitole » où il enseigne l'aquarelle à de nombreux élèves jusqu'en 1996.
Désormais, continuant toujours ses expériences figuratives d'après nature, il poursuit son travail dans le domaine onirico-figuratif qui devrait le mener, selon ses propos, à un aboutissement. Il travaille dans son atelier galerie au n° 3, place du Capitole.
Les pieds sur la terre et la tête dans les étoiles, persuadé de participer à sa façon à la fête urbaine au coeur de sa ville, il ne cesse de répéter que :
« À force de rêver, on finit par renaître ».