L'histoire de la Résistance dans le département du Gard et dans les Cévennes entre 1939 et 1945. Cette brochure, publiée pour la première fois en 1979 présente le Gard avant la guerre, les spécificités de la résistance gardoise, l'occupation du département et l'action des troupes allemandes contre les maquis. ©Electre 2025

Cévenol, ancien résistant et maquisard, Aimé Vielzeuf s'est fait le chantre de la Résistance dans le Gard et les Cévennes. Depuis 1947, il a publié une dizaine d'ouvrages de « chroniques de la Résistance en Languedoc », et prépare une « Histoire de la Résistance cévenole et gardoise », en collaboration avec le colonel (E.R.) et Jean Castan.

De 1965 à 1981, il a été le correspondant, pour le Gard, du « Comité d'Histoire de la Seconde Guerre mondiale » (C.H.G.), qui dépendait directement du Premier ministre. Pour le C.H.G, il a établi la « chronologie de la Résistance dans le Gard » (quelque 1650 fiches) et réalisé, avec son ami Jean Castan, la « carte de l'Action de la Résistance dans le Gard ».

La présente brochure, publiée en 1979, complète ladite « carte de l'Action » ; elle est un historique succinct de la Résistance dans notre département. Elle montre le Gard à la veille de la Guerre 39-45 ; puis, après l'armistice du 22 juin 1940, les débuts de la Résistance gardoise et sa spécificité . Elle explique l'évolution de l'état d'esprit des Gardois du 22.6.40 au 6.6.44 ; la naissance et le développement des mouvements de Résistance, l'Occupation du département à partir du 11.11.42, la création et l'implantation des divers maquis (de l'A.S. de Combat, F.T.P.F., M.O.I.-, C.F.L. , O.R.A. ), l'action des Troupes d'opération allemandes contre ces maquis.

De façon schématique, mais précise, cette brochure relate la Libération du Gard, ses différentes phases (du 6.6.44 au 14.8.44 et du 15.8.44 au 28.8.44), la retraite allemande et les combats, livrés par les maquisards contre les divers « Marschgruppen », pour la Libération du département ; elle présente, aussi, l'après-Libération et l'épuration.

Des annexes comportent un lexique des principaux sigles utilisés (par les Résistants, l'Occupant et les collaborateurs) ainsi qu'une statistique, réalisée par Roger Bourderon, professeur agrégé d'histoire, pour le compte du C.H.G., des « Internés, Déportés, Fusillés et Victimes civiles du Gard. »