Présente à travers des cartes postales et des documents anciens, l'histoire de ces villages ostréicoles. Cette terre, il y a une centaine d'années, n'était qu'une langue de terre, aride désertique et inhospitalière. Ce sont le travail, la volonté et l'opiniâtreté des hommes et des femmes de ce pays qui l'ont faite et lui ont donné son identité. ©Electre 2025

Autrefois... La Côte Noroît

Les Jacquets, Piquey, Piraillan, Le Canon, L'Herbe

Entre Lège et la pointe du Cap Ferret s'allonge, sur le bassin d'Arcachon, la Côte Noroît, constituée d'un chapelet de villages ostréicoles. Cette côte, il y a un peu plus d'un siècle, n'était qu'une langue de terre déserte et inhospitalière. Ce sont le travail et l'opiniâtreté des hommes et des femmes de ce pays qui lui ont donné son identité.

Luc Dupuyoo ressuscite ici cette mémoire à partir d'une extraordinaire collection de cartes postales qui fera le bonheur des habitants de la côte comme de tous ceux qui y ont leur résidence secondaire : il y retrouveront le charme incomparable de ce « bout du monde ».

Après une histoire générale des villages et de la fameuse route qui va enfin les relier dans les années 1930, des chapitres sont consacrés aux Jacquets, Petit-Piquey, Grand-Piquey, Piraillan, Le Canon et L'Herbe. Déjà traité dans un ouvrage précédent, on ne trouvera pas le Cap Ferret, ni Lège qui n'a jamais eu de vocation ostréicole, ni Claouey, absent des listes de villages ostréicoles créés au XIX^e siècle.

Deux chapitres sur la célébrissime Villa Algérienne, le palais des pachas, selon les chroniqueurs locaux, ainsi que des pages sur le travail dans la forêt de pins, complémentaire de la pêche et de l'ostréiculture, achèvent cette enquête passionnante sur la Côte Noroît. Outre une mine de renseignements, le lecteur y croisera des figures célèbres comme Léon Lesca ou Jean Cocteau, des histoires de canon ou de charcutiers ambulants, des aviateurs américains égarés et les personnages hauts en couleur des dynasties locales.