Teotihuacan fut la première des grandes civilisations du centre du Mexique; elle disparut vers 750 de notre ère. Une synthèse des connaissances la concernant et, en complément, les résultats des dernières découvertes archéologiques révélées par les fouilles des années 1980-1988. ©Electre 2025

Teotihuacan fut la première des grandes civilisations du centre du Mexique ; elle se concentrait en une cité de cent mille habitants qui disparut vers 750 de notre ère. Pourtant son prestige s'étendit bien au-delà de sa zone d'influence comme au-delà de son extinction, puisque Teotihuacan devint, pour les peuples qui lui succédèrent, le lieu sacré où naquirent les dieux. Cet ouvrage propose une synthèse de nos connaissances concernant cette civilisation.

Teotihuacan fut la première des grandes civilisations du centre du Mexique ; elle se concentrait en une cité de cent mille habitants qui disparut vers 750 de notre ère. Pourtant son prestige s'étendit bien au-delà de sa zone d'influence comme au-delà de son extinction, puisque Teotihuacan devint, pour les peuples qui lui succédèrent, le lieu sacré où naquirent les dieux. En pénétrant dans les sites qui, plus de douze siècles, ont attendu qu'on vînt les arracher à l'oubli, les archéologues ont fait surgir de la terre des fresques, des chambres, des céramiques, des ustensiles, autant de témoignages qui ont permis de reconstituer le visage de la grande cité. Après avoir brossé l'historique des fouilles, Matos Moctezuma présente le premier panorama complet de Teotihuacan.

Teotihuacan signifie, en nahuatl, la langue des Aztèques, "le lieu où se font les dieux". Il ne pouvait se trouver nom plus adéquat pour désigner la première des grandes civilisations que connut le centre du Mexique entre le Ier et le VIII^e siècle de notre ère. Civilisation qui comptait, à son apogée, plus de cent mille habitants. Quand elle disparut, son prestige demeura ; les peuples qui lui succédèrent l'intégrèrent à leurs mythes, la consacrant comme lieu d'origine des dieux, ville sacrée. En pénétrant dans les sites qui, plus de douze siècles, ont attendu qu'on vînt les arracher à l'oubli, les archéologues ont fait surgir de la terre des fresques, des chambres, des céramiques, des ustensiles, autant de témoignages qui ont permis de reconstituer le visage de la grande cité. Après avoir brossé l'historique des fouilles, Matos Moctezuma présente le premier panorama complet de Teotihuacan, avec, notamment, l'histoire de la ville, la vie économique et sociale, la religion et l'art. Dans sa préface, à la lumière des travaux effectués par Jacques Soustelle et d'autres chercheurs, Michel Davoust met en évidence l'influence de Teotihuacan sur les autres cultures méso-américaines.