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Le 13 mai 1958, le bâtiment du gouvernement général à Alger est pris d'assaut par des leaders locaux. L'ouvrage relate le rôle stabilisateur du général Salan dans cet épisode méconnu, qui marquera en France la fin de la IVe République et l'établissement d'un nouveau régime constitutionnel. ©Electre 2025
Le 13 mai du Général Salan
C'est grâce aux nombreuses archives inédites laissées par le général Salan, couvrant l'ensemble de sa carrière militaire, que le professeur Jacques Valette éclaire d'un jour nouveau l'épisode du 13 mai, qui a précipité la chute de la IVe République. Rectifiant les idées inexactes répandues par les médias depuis des années, il éclaire le rôle stabilisateur du général Salan, alors commandant en chef ayant reçu délégation de pouvoirs du gouvernement. La prise du bâtiment du gouvernement général, à Alger, le 13 mai 1958, n'est pas le résultat d'un complot militaire, mais celui de l'action de quelques leaders locaux. Surpris par les événements, le général Salan s'est immédiatement efforcé de maîtriser le courant pour ne pas risquer de perturber les opérations en cours contre le FLN. Cela relevait de sa responsabilité.
La naissance des « comités de salut public » lui fut étrangère. En les faisant encadrer par des officiers, dont le général Massu à Alger, il les a détournés de devenir des substituts de l'administration régulière ou des instruments anti-républicains. Il les a employés comme supports d'une vaste action psychologique, sur les Européens et sur les musulmans, contre l'idée de négocier avec le FLN sur la base de l'indépendance. Car telle était, selon lui, la politique du président du Conseil, Pflimlin.
Salan a toujours maintenu des relations avec le chef du gouvernement et avec le général Ely, chef d'État-Major Général. Des officiers et des hauts fonctionnaires ont continuellement assuré la liaison avec Paris. Ce sont des militants gaullistes d'Alger, soutenus par un réseau parisien lié à De Gaulle, qui ont réussi à imposer l'idée que son retour était une nécessité pour empêcher tout abandon de l'Algérie. Pour Salan, l'opération Résurrection n'a été qu'une action d'intoxication psychologique, destinée à faire céder les hauts responsables gouvernementaux. Et le général De Gaulle en était informé !
Paru le : 09/04/2008
Thématique : Histoire du Maghreb
Auteur(s) : Auteur : Jacques Valette
Éditeur(s) :
Esprit du livre éditions
Collection(s) : Histoire & mémoires combattantes
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Association des amis de Raoul Salan
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-915960-29-7
EAN13 : 9782915960297
Reliure : Broché
Pages : 140
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 0.9 cm
Poids: 232 g