Fonctionnaire français en 1891, dix ans après l'établissement du Protectorat du Bardo, C. Lallemand présente dans cet ouvrage remanié par l'éditeur, les paysages et la population de la Tunisie du XIXe siècle, ainsi que des morceaux de bravoure tels que l'éloge de l'oliver ou la chasse au faucon. Ses aquarelles illustrent ses propos émaillés de longs panégyriques consacrés à l'oeuvre colonialiste. ©Electre 2025

Après la réédition de "Tunis et ses environs", nous vous présentons "La Tunisie". Ces deux ouvrages, devenus rares, méritaient cette "restauration" par la joliesse et la justesse des nombreuses illustrations que les paysages et les habitants de la Tunisie inspirèrent à Charles Lallemand.

Après le premier volume consacré à la capitale, aux scènes de rues, aux usages et aux costumes, l'auteur décrit cette fois la Tunisie profonde, il s'aventure hors des sentiers battus avec un réel enthousiasme. L'intérêt de l'oeuvre de Lallemand demeure toujours dans ses évocations d'une Tunisie disparue, et dans ses morceaux de bravoure comme l'éloge de l'Olivier, du Palmier, de la Pêche aux Poulpes, ou encore la Chasse au Faucon, délicieusement racontés et illustrés.

Après la réédition de "Tunis et ses environs" de Charles Lallemand, nous vous présentons son second livre "La Tunisie".

L'auteur l'écrit lui-même, après "un volume consac'é aux coutumes, aux usages et aux costumes, tout autre est l'objectif du présent livre." S'agissant effectivement de décrire cette fois la Tunisie profonde, il s'aventure hors de sentiers battus avec un réel enthousiasme, mais aussi un très lourd esprit de conquête.

Ces deux ouvrages ont été composés par Charles Lallemand, qui rappelons-le était un fonctionnaire français, à peine plus de dix ans aprè l'établissement du Protectorat, le traité du Bardo datant du 12 mai 1881.

Ses textes sont balisés de longs panégyriques consacrés à l'oeuvre colonialiste et à ses colons, de louanges ou d'anecdotes douteuses... qui, s'ils ont un intérêt pour les puristes, risquait d'assommer le lecteur. Nous avons donc procédé comme pour le premier volume, d'une part en allégeant, d'autre part en remettant en ordre un texte un tant soit peu désordonné dans des aller retours et des répétions.

Il rest toutefois assez de partis pris pour satisfaire les amateurs de pittoresque d'une époque révolue.

Par contre l'intérêt de l'oeuvre de Lallemand reste en ses descriptions de paysages et des gens datant du siècle dernier, ses morceaux de bravoure tels l'éloge de l'olivier, celui du palmier ou encore la chasse au faucon, et surtout ses délicieuses aquarelles ici rééditées avec grand soin dans le souvenir de cette Tunisie disparue.