en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Cette publication revient sur un fait marquant dans l'histoire du Maghreb, l'administration de provinces tunisiennes par les mamelouks, des serviteurs étrangers. ©Electre 2025
Des esclaves convertis à l'islam devenant maîtres de musulmans : c'est à travers ce paradoxe que furent pendant longtemps perçus les mamelouks appelés à exercer de hautes charges administratives et militaires dans le monde arabe, de leur émergence dans l'entourage des califes omeyyades puis abbassides au VIIe siècle jusqu'à leur disparition plus d'un millénaire plus tard dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Le livre de M'hamed Oualdi présente ce corps mamelouk, vu dans son hétérogénéité sociale - tout à la fois vizirs et gardes, généraux et pages -, au sein de l'Empire ottoman, dans la province de Tunis, aux côtés des beys gouvernant cette province, de la première dynastie des beys au début des années 1630 à l'établissement du Protectorat français sur la Tunisie au début des années 1880. Nourri de chroniques, de correspondances et de registres administratifs en langues arabe, française et anglaise, cet ouvrage va à l'encontre de certaines études qui ont présenté les mamelouks comme de simples esclaves étrangers servant des pouvoirs musulmans en manque de légitimité et qui préféraient s'appuyer sur ces recrues plus que sur leurs sujets « autochtones ».
Les mamelouks ne coupaient pas les beys de Tunis de leurs sujets. Détachés de leurs foyers, mariés à des descendantes des beys et parfois liés aux intérêts de notables du pays, les dignitaires mamelouks permettaient à la fois de distinguer et d'associer leurs maîtres aux différents groupes sociaux de la province qu'ils étaient amenés à gouverner. Mais cet usage dynastique des mamelouks par les beys de Tunis prit fin avec l'interdiction de la traite des esclaves et la promotion de serviteurs tunisiens aux plus hautes fonctions administratives dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Paru le : 13/10/2011
Thématique : Histoire du Maghreb
Auteur(s) : Auteur : M'hamed Oualdi
Éditeur(s) :
Editions de la Sorbonne
Collection(s) : Bibliothèque historique des pays d'Islam
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-85944-668-0
EAN13 : 9782859446680
Reliure : Relié sous jaquette
Pages : 499
Hauteur: 25.0 cm / Largeur 17.0 cm
Épaisseur: 3.2 cm
Poids: 973 g