J. Stengers réagit, en historien, à ce qui s'écrit aujourd'hui sur l'absence de sentiment national en Belgique dans le passé. La formation de la Belgique a été liée dans une large mesure au sort des guerres et aux hasards de la politique, mais une fois né le sentiment national belge, il s'est affirmé avec force. Selon lui, les deux révolutions nationales de 1789 et de 1830 sont très parlantes... ©Electre 2025
Le titre de ce second volume pourra en étonner plus d'un. S'agit-il d'un rapprochement avec le Grand Siècle de Louis XIV ? Evidemment non : ni sur le plan des arts, des lettres ou encore de la guerre, la Belgique n'a rien de commun avec la France du XVIIe siècle.
La Belgique a bravement fait la guerre en 1914-1918, sans chercher la gloire comme le faisait Louis XIV, mais simplement parce que son honneur était en jeu.
Mais 1918 marque la fin d'un siècle où le sentiment national s'est maintenu sans partage comme allant de soi ; il y a là si l'on veut un «grand siècle» de stabilité nationale. Cette stabilité prend fin avec la période de la Première Guerre mondiale, lorsque le sentiment national est entamé par des idées flamingantes. Ceci marque réellement la fin d'une époque.
Paru le : 24/09/2002
Thématique : Histoire européenne générale
Auteur(s) : Auteur : Jean Stengers Auteur : Eliane Gubin
Éditeur(s) :
Racine
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Histoire du sentiment national en Belgique des origines à 1918
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782873862497
Reliure : Broché
Pages : 234
Hauteur: 23.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 0.2 cm
Poids: 407 g
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