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L'alliance matrimoniale au Moyen Age est analysée sous l'angle des stratégies à la lumière des travaux de recherche récents. Les études réunies dévoilent la dimension agonistique des stratégies matrimoniales des chefs de lignage dans un contexte où le mariage est toutefois fortement influencé par le christianisme, le droit romain et plus généralement par des normes écrites et abstraites. ©Electre 2025
Histoires de famille
La parenté au Moyen Âge
Depuis une soixantaine d'années, le structuralisme a mis l'alliance au coeur de l'étude de la parenté. S'inspirant de l'anthropologie, les historiens tentent ainsi de dégager les règles qui président à l'échange de femmes entre les familles médiévales. Ils sont cependant conscients de la spécificité du Moyen Âge, où le mariage est fortement influencé par le christianisme, par le droit romain, et plus généralement par des normes écrites et abstraites dépassant le pragmatisme quotidien des chefs lignagers. Il est vrai qu'au sein de l'aristocratie, les pratiques matrimoniales ont longtemps obéi à des logiques patrimoniales. Le douaire, apporté par le mari, ou la dot, cédée par les parents de la mariée, « font » traditionnellement le mariage. Du reste, l'alliance est trop souvent conclue pour entériner une trêve entre deux troupes ennemies, pour faciliter l'ascension d'un guerrier fidèle que son seigneur récompense par la main de sa fille ou pour obtenir un parti prestigieux. Elle participe donc de l'effort d'une parentèle pour prendre et pour conserver le pouvoir. Elle réduit la future épouse, et peut-être aussi son jeune fiancé, au rôle de l'actrice passive des décisions prises par les aînés de la maison. Aussi solide et enraciné qu'il puisse paraître, ce modèle cède, du moins en partie, aux valeurs évangéliques véhiculées par le clergé savant : unicité, indissolubilité, consensualisme, exogamie extrême... Une telle acculturation (ou plutôt « inculturation », adaptation du christianisme à une société donnée) ne se fait pas sans heurts. Il en va de même avec le remplacement des coutumes germaniques par le droit romain renaissant, qui impose la dot au détriment du douaire. Ces mutations n'interviennent pas seulement dans les pratiques des nobles, mais aussi dans leur imaginaire et dans leurs mentalités. Elles sont particulièrement à l'oeuvre entre les IXe et XIIIe siècles où l'alliance prend à jamais un nouveau visage.
Paru le : 10/10/2013
Thématique : Histoire européenne générale
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Brepols
Collection(s) : Histoires de famille, la parenté au Moyen Age
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Martin Aurell
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-503-54923-1
EAN13 : 9782503549231
Reliure : Broché
Pages : 363
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 2.1 cm
Poids: 0 g