en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Décennie politique et culturelle à part entière, les années 1960 ont oscillé entre révoltes et utopies. Les études réunies traitent des domaines racial, individuel et social avant d'aborder les domaines artistique et intellectuel de cette contre-culture américaine. Elles témoignent d'une volonté d'offrir une solution culturelle à un pays englué dans un conformisme culturel. ©Electre 2025
La contre-culture américaine des années soixante oscillait constamment entre révoltes et utopies, deux approches complémentaires, en accordant parfois plus d'importance aux unes qu'aux autres, tout en gardant le même cap et le même objectif, à savoir offrir une autre solution culturelle à un pays englué dans un conformisme culturel indigne d'un territoire aussi divers et varié que les États-Unis.
Toute révolte est un soulèvement individuel ou collectif contre un ordre établi que les révoltés considèrent comme étant contraire à leurs idées et idéaux. Il s'agit d'une opposition violente à une contrainte extérieure ou d'un sentiment de refus catégorique mêlé d'indignation, face à une situation bien déterminée et perçue comme étant totalement intolérable. La révolte peut également être motivée par un fort sentiment d'injustice ou par le refus d'obéissance ou d'allégeance à une autorité en place. En raison de son étymologie (revolvere en latin, «revenir en arrière»), la révolte permet de faire marche arrière pour instaurer un système radicalement différent de celui auquel elle s'est attaquée. Ce terme générique englobe plusieurs types de situations allant de la rébellion ou de la mutinerie à l'insurrection. L'utopie, quant à elle, est un néologisme grec ((...)), issu à l'origine de l'oeuvre en latin de l'écrivain anglais Thomas More, intitulée Utopia (1516). Ce terme, composé de la préposition négative grecque ou et du mot topos «lieu», signifiant «lieu qui n'existe pas», désigne la société idéale que tente de décrire More. «Utopie» n'est d'ailleurs pas sans rappeler une tradition qui remonte à La République de Platon. L'utopie est donc un rêve irréalisable, un meilleur fantasmé, idéalisé, que les contestataires américains des années soixante s'efforçaient malgré tout d'atteindre en instaurant une contre-société idéale.
Paru le : 31/05/2011
Thématique : Histoire du monde - Généralités
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Ellipses
Collection(s) : Capes-agrégation
Contributeur(s) : Directeur de publication : Frédéric Robert - Préfacier : Frédéric Robert
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7298-6671-6
EAN13 : 9782729866716
Reliure : Broché
Pages : 332
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 17.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 550 g