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Mémoires de l'auteur, Français d'origine bulgare, depuis son engagement pendant la guerre d'Espagne aux côtés des communistes, jusqu'à son reniement de la politique stalinienne en 1952, année pendant laquelle il rompt avec le parti communiste et quitte l'ambassade de Bulgarie à Paris où il était fonctionnaire. ©Electre 2025
César Covo, issu d'une famille séfarade, est né à Sofia en Bulgarie en 1912. À l'époque de l'empire de Napoléon, un ancêtre ayant obtenu de Bonaparte la nationalité française l'a transmise à ses descendants. Ainsi, est-il né français par filiation. La famille est rapatriée en France en 1930, par les soins du consulat français de Sofia. À Paris, il adhère au parti communiste et est très utile à la MOI, où il rend service au groupe communiste de l'émigration bulgare. Il participe aux grandes grèves de 1936. Fin octobre 1936, dès que le parti l'autorise, il constitue un groupe de volontaires pour l'Espagne. À Albacete, il s'associe à la création de la première Brigade internationale baptisée la 11e. Le 13 mars 1937, il tombe blessé sur le front de Guadalajara.
En France, 1939-1940, c'est la «drôle de guerre». César Covo est mobilisé au 20e DGC à Rambouillet. Après la débâcle, il est démobilisé et reprend la vie de militant dans la clandestinité. Il est chargé de la confection de faux papiers d'identité pour les clandestins étrangers, et de dépister des «objectifs» à dynamiter. En 1944, il participe aux combats des barricades pour la libération de Paris.
Après la Libération, la section bulgare de la MOI l'inclut dans un groupe de militants, destiné à épauler le parti en Bulgarie. Voyage clandestin de vingt-trois jours, en partie à pied, à travers la France, l'Italie, la Yougoslavie. Il séjourne environ un an en Bulgarie et revient en France.
À Paris, avec le groupe bulgare de la MOI, il participe à la création de l'agence de presse Bureau Bulgare d'Informations, ainsi qu'à la rédaction et à la publication de l'hebdomadaire Paris-Sofia. Ensuite, il est nommé fonctionnaire à l'ambassade bulgare à Paris.
En 1952, il rompt avec l'ambassade et le parti, se marie, s'établit artisan imprimeur et s'occupe de ses trois enfants.
César Covo compte parmi ceux qui ont dénoncé très tôt les méfaits du stalinisme, avant la mort de Staline.
Paru le : 25/05/2010
Thématique : Autres biographies Histoire européenne générale
Auteur(s) : Auteur : César Covo
Éditeur(s) :
Atlantica
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Collaborateur : Christine Diger
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7588-0298-3
EAN13 : 9782758802983
Reliure : Broché
Pages : 175
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 1.4 cm
Poids: 272 g