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Etudie le conflit qui a opposé la police (alors dirigée par le ministre Joseph Fouché), et la gendarmerie sous le Consulat et l'Empire. A travers la collaboration au plus haut sommet de l'Etat, entre Fouché et Moncey, cette étude se consacre à une analyse historique des causes des guerres des polices. ©Electre 2025
La police de Napoléon est bien connue ; cependant, elle est trop souvent réduite aux seuls agents du ministère de la Police générale, sans prendre en compte la gendarmerie, l'autre pièce majeure du complexe policier impérial. La guerre des polices sous Napoléon semble tout aussi familière ; or, on la limite en général aux rivalités opposant le ministère à la préfecture de police ou aux polices militaires de Savary et de Duroc, sans guère s'attarder sur le conflit pourtant essentiel qui le mit aux prises avec l'inspection générale de la gendarmerie.
Le personnage de Fouché est pour le moins fameux : symbolisant à lui seul la police de Napoléon, il a exercé une fascination qui, entre admiration et répulsion, a pu confiner au mythe ; or, une telle attraction laisse dans l'ombre son rival, le maréchal Moncey, lui aussi chef symbole du corps dont il eut la charge. Et si le contentieux entre Moncey et Fouché a suscité quelque curiosité, c'est surtout celle d'une petite histoire, sensible aux aspects spectaculaires du heurt de ces deux caractères, ou d'une histoire identitaire, attentive au choc de ces deux figures emblématiques. Leur face-à-face fut pourtant d'une toute autre portée.
Derrière la guerre des chefs, il faut voir une confrontation aux formes multiples : querelles de personnes et disputes de mots, préjugés et prétentions réciproques, noyautage et provocations, course à l'information et dénigrement du rival auprès de Napoléon... La guerre des bureaux, née du choc des ambitions antagonistes de Moncey et de Fouché, se nourrissait d'une guerre des images dont l'enjeu n'impliquait pas moins l'indépendance, les missions et les représentations de la gendarmerie. Napoléon a préféré ne pas trancher entre un régime policier et un Etat gendarme pour imposer une collaboration de raison, tout en exploitant ces tensions qui, en cette époque de fondations, ont posé les fondements d'une guerre de deux cents ans. Car, plus qu'un exemple de guerre des polices, le conflit entre Fouché et Moncey en fournit le prototype.
Paru le : 15/02/2002
Thématique : Ier Empire napoléonien
Auteur(s) : Auteur : Aurélien Lignereux
Éditeur(s) :
Service historique de la gendarmerie nationale
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Préfacier : Jean Tulard
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782110923585
Reliure : Broché
Pages : 275
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Poids: 0 g