en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Partisan des accords de Munich, hostile à la déclaration de guerre en 1939, E. Berl est appelé dans l'entourage du maréchal Pétain dès que celui-ci parvient au pouvoir. Il écrit deux des discours prononcés par Pétain, entre la demande d'armistice à l'Allemagne et la fin de la IIIe République, le 10 juillet 1940. Il quittera Vichy dès le 25 juillet. Ce témoignage fut publié en 1968. ©Electre 2025
Emmanuel Berl
La fin de la IIIe République
Historien, journaliste, essayiste, ami de Proust, de Malraux, de Drieu la Rochelle, Emmanuel Beri (1892-1976), partisan des accords de Munich et hostile à la déclaration de guerre en 1939, est appelé dans l'entourage du maréchal Pétain devenu chef du gouvernement. Avec cet ouvrage paru en 1968, il se refusa à faire oeuvre d'historien, faute de la distance nécessaire ; il se voulut plus simplement mémorialiste de ce qu'il avait « vu, su, senti, pensé ». Il en résulte un ouvrage irremplaçable : de fait, Berl connaît de longue date tous les protagonistes du drame qui se joue ; il est l'ami de plusieurs d'entre eux et, directeur de Marianne, il a discuté leurs décisions au fil des crises qui se succédaient ; il connaît les entourages. On fait souvent appel à lui, pour écrire un projet de discours de Reynaud ou bien encore deux des discours prononcés par Pétain entre la demande d'armistice à l'Allemagne et la fin de la IIIe République, le 10 juillet 1940. Qui ne connaît ces formules qui firent les beaux jours de la propagande vichyssoise : « Je hais les mensonges qui vous ont fait tant de mal » et « La terre, elle, ne ment pas » ?
Berl quittera Vichy dès le 25 juillet, pour se cacher en Corrèze, du fait de son judaïsme, qu'il n'avait « jamais eu le propos de renier », sa « fidélité à l'alliance anglaise », sa certitude que la Révolution nationale était « une inquiétante et grotesque bouffonnerie », enfin sa « conviction, jamais ébranlée, que l'Allemagne hitlérienne serait battue ».
Paru le : 21/03/2013
Thématique : Autres biographies Histoire contemporaine générale
Auteur(s) : Auteur : Emmanuel Berl Auteur : Bernard de Fallois
Éditeur(s) :
Gallimard
Collection(s) : Folio
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Bénédicte Vergez-Chaignon
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-07-045184-5
EAN13 : 9782070451845
Reliure : Broché
Pages : 469
Hauteur: 18.0 cm / Largeur 11.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 247 g