Deux textes exprimant la pensée politique de celui qui fut l'un des dirigeants du Comité de salut public pendant la Terreur. Pour Saint-Just, la vocation des institutions, souligne M. Vovelle, "est de forcer les citoyens à assumer leur liberté, de les amener à la vertu en les rendant justes et sensibles, frugaux et courageux". ©Electre 2025
«L'Europe marche à grands pas vers sa révolution, et tous les efforts du despotisme ne l'arrêteront point. Le destin, qui est l'esprit de la folie et de la sagesse, se fait place au travers des hommes et conduit tout à sa fin. La Révolution de France n'est point le coup d'un moment, elle a ses causes, sa suite et son terme: c'est ce que j'ai essayé de développer.» Par ces mots s'ouvre L'Esprit de la révolution, rédigé par Saint-Just en 1791, commentaire critique et passionné des premières années de la Révolution et de son fabuleux travail législatif et constitutionnel. Les Fragments sur les institutions républicaines, rédigé deux années plus tard, est l'oeuvre du Saint-Just député à la Convention qui a voté la mort du roi. Il exprime sa foi dans la capacité des institutions à faire communier les citoyens dans une fraternité quasi organique, expose les détails, du berceau à la tombe, de son utopie politique et sociale.
Introduction inédite de Michel Vovelle
Collection Fait et cause
Paru le : 02/10/2003
Thématique : Révolution Française
Auteur(s) : Auteur : Louis-Antoine-Léon Saint-Just
Éditeur(s) :
10-18
Collection(s) : 10-18
Contributeur(s) : Préfacier : Michel Vovelle
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782264037800
Reliure : Broché
Pages : 201
Hauteur: 18.0 cm / Largeur 10.0 cm
Épaisseur: 1.4 cm
Poids: 140 g
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