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Etude sur les rapports de Napoléon avec l'argent dans sa vie privée, sur sa politique fiscale et budgétaire pour la France, le financement de ses campagnes militaires, etc. ©Electre 2025
Avec sa redingote grise et son petit chapeau, Napoléon passe pour un personnage empreint d'une grande simplicité et peu vénal. Rien de commun entre lui et le «vil métal» qui corrompt et déshonore les hommes.
Et pourtant l'argent fut son compagnon de route. Ne pas en tenir compte serait oublier que la Révolution française, à laquelle il devait tout, était la conséquence directe d'une crise financière que l'Ancien Régime n'avait pas su maîtriser. Ce serait ignorer que la faillite du papier-monnaie fut l'un des facteurs principaux du discrédit du Directoire et qu'indirectement elle favorisa l'avènement d'un sabre capable de rétablir l'ordre. Ce serait méconnaître que des expéditions militaires décidées ou conduites par Bonaparte l'ont été pour des raisons économiques (Italie, Saint-Domingue) ou ont échoué notamment à cause d'une cruelle insuffisance de moyens (Égypte). Mais ce serait aussi ne pas mesurer à sa juste valeur le redressement financier qui a consolidé le régime consulaire. Et si l'on en revient à l'épopée, nier le poids de l'argent serait passer sous silence l'incroyable défi relevé par Napoléon : financer quinze années de guerres sans provoquer la faillite de l'État alors que, deux décennies plus tôt, la guerre d'indépendance américaine, pourtant modeste sur le plan militaire, avait suffi à mettre à genoux une monarchie millénaire.
Les financiers ne firent aucun cadeau à Napoléon et l'argent fut pour lui une préoccupation constante. En le «travaillant» sans relâche, il s'en fit un précieux allié capable de favoriser son destin. Il l'utilisa dans son ascension, s'en servit pour affermir son pouvoir et en fit encore une arme politique (et posthume) dans le testament de Sainte-Hélène. Il dut aussi le combattre dans sa guerre contre l'Angleterre. Les moyens furent à la hauteur de l'enjeu, c'est-à-dire considérables, presque miraculeux pour un pays dont la population était deux à trois fois inférieure à celle de la France. Dans la lutte à mort opposant les deux plus grandes puissances d'alors, il fallut trouver de part et d'autre de l'argent, encore de l'argent, toujours de l'argent. Et la victoire finit par sourire au pays qui possédait la plus grande surface financière. Voici une autre façon, inédite, d'étudier vingt années qui ont profondément marqué la France.
Paru le : 25/04/2007
Thématique : Révolution Française
Auteur(s) : Auteur : Pierre Branda
Éditeur(s) :
Fayard
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-213-63165-3
EAN13 : 9782213631653
Reliure : Broché
Pages : 638
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Poids: 866 g