en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Au XVIIIe siècle, à Paris et dans les environs, des hommes et des femmes forment des sociétés, composés de gens d'esprit, philosophes ou écrivains. Sept générations de femmes, entre 1720 et 1789, reçoivent dans leurs salons. Cet ouvrage en présente un grand nombre, décrivant les soirées, les participants et les conversations. ©Electre 2025
Cet ouvrage raconte l'histoire des salons parisiens au XVIIIe siècle. Non pas des salons de pure mondanité, mais des salons, sociétés d'esprit, où des gens du monde côtoient des gens de lettres. On y converse, on y fait la lecture d'oeuvres à paraître. On y dîne et on y soupe.
Ce sont des réunions peu nombreuses : vingt à vingt-cinq personnes au plus. On y est entre soi, entre esprits supérieurs ou s'estimant tels, et se tenant à l'écart du reste des humains.
Le souvenir de certaines hôtesses, par exemple celui de Mme Geoffrin ou de la marquise du Deffand, est encore vivant de nos jours. Mais ces femmes ont eu beaucoup d'émules, aujourd'hui oubliées. Ce livre les faire revivre. Toutes sortent d'un «oeuf magique». Toutes sont des fées. Les gens d'esprit ont de l'esprit grâce à elles. Leur justesse et leur à propos sont si grands que même les misogynes les admirent. Mais leur succès ne les rend pas heureuses. Sans famille et sans affection, elles sont en fait des esseulées. On se prend de compassion pour elles.
D'ailleurs ces sociétés qu'elles reçoivent, elles ne les président pas. Ce sont des hommes qui président, des littérateurs ou philosophes comme Fontenelle et d'Alembert. Ces autorités reconnues, ces penseurs officiels, utilisent les sociétés qui les accueillent et les femmes qui les reçoivent, les nourrissent et les honorent. Ils s'en servent pour établir le règne de la pensée unique de ce siècle.
Paru le : 12/03/2007
Thématique : Histoire moderne générale
Auteur(s) : Auteur : Jean de Viguerie
Éditeur(s) :
Dominique Martin Morin
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-85652-306-3
EAN13 : 9782856523063
Reliure : Broché
Pages : 302
Hauteur: 23.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 1.7 cm
Poids: 501 g