en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Aborde la période du fragile équilibre des royaumes germaniques et celtes des années 500, puis les crises qui troublèrent cet équilibre à partir de 650. Evoque ensuite les nouvelles invasions avec les agressions des Vikings, des Hongrois et des Sarrasins aux IXe et Xe siècles. ©Electre 2025
La construction romaine ne dépassait guère les rives méditerranéennes ; son implantation plus au nord et à l'est restait légère. La poussée des peuples germaniques et scandinaves vers le sud, combinée à l'effrayante épidémie de peste du VIe siècle, ouvrirent la voie à une lente inondation barbare sur tout l'ouest européen.
Mais ces peuples ne parvinrent ni à limiter la poussée de l'Islam en Espagne et en Italie, ni à établir des dominations vraiment organisées. Seuls les Francs de la Gaule du Nord purent fonder une puissance réunissant l'héritage germanique et l'élan de christianisation venu d'Italie et des pays saxons. La famille des Carolingiens construisit ainsi, de 700 à 900, un «empire» de l'Atlantique à l'Elbe. En 800, Charlemagne, avec la complicité pontificale, rétablit à son profit le titre impérial d'Occident. Mais son héritage se brisa assez vite : du partage de Verdun (843) à la mort du dernier Carolingien (911 en Germanie, 987 en «France»), des dominations locales, guerrières et claniques se substituèrent à toute autorité centrale.
L'échec politique des Carolingiens ne peut dissimuler l'important effort d'organisation administrative et religieuse du IXe siècle. La rénovation culturelle qui l'accompagna préserva une grande partie de ce qui restait de la culture antique. L'aurore d'une reprise démographique, la clarification du système d'exploitation du sol ont armé la future chrétienté. Mais la hiérarchie sociale demeure inégale et sévère ; la militarisation de l'aristocratie dominante enserre les hommes ; le privé l'emporte sur le public. La «clairière carolingienne» restera un grand souvenir.
Paru le : 04/05/2005
Thématique : Histoire générale du Moyen-Age
Auteur(s) : Auteur : Michel Rouche
Éditeur(s) :
Complexe
Collection(s) : Historiques
Série(s) : Histoire du Moyen Age
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782804800420
Reliure : Broché
Pages : 261
Hauteur: 18.0 cm / Largeur 12.0 cm
Épaisseur: 1.6 cm
Poids: 230 g