La première partie est consacrée à un répertoire chronologique de la plupart des guérisons et de leur dossier d'étude. Elle remonte à 1858 et commence par la famille de Bernadette. Les questions des experts médicaux, de l'évaluation et des critères de base de ces guérisons sont abordées. La seconde partie s'intéresse à l'étude du phénomène. ©Electre 2025

Le Docteur Théodore Mangiapan, après son mandat comme permanent du Bureau Médical de Lourdes, de 1972 à 1990, a tenu à proposer une contribution personnelle, originale à l'étude des guérisons qui ont été attribuées à l'intercession de la Vierge, depuis 1858.

La première partie est consacrée à un répertoire chronologique de la plupart de ces guérisons - qui font si souvent partie de la tradition orale de nos familles - et de leur dossier d'étude, très difficilement accessible pour un non-médecin.

Il s'est attaché aussi à présenter ce que ces guérisons n'ont pas manqué de susciter, au fil des années :

• chez nos grands-parents, l'émerveillement et la conviction de leur origine divine ;
• aux yeux des experts médicaux de tous les temps, la nécessité du contrôle de leur réalité et les moyens qu'il convenait de prendre pour cautionner leur caractère prodigieux ;
• au profit du Magistère de l'Église, un opportun fondement apologétique.

Enfin, il a pensé qu'une étude générale du phénomène, à partir des toutes premières guérisons, permettrait d'évaluer de façon plus pertinente, la nécessaire adaptation de leurs critères de base, ainsi que les problèmes actuels que posent leur reconnaissance - et qui ne disparaîtront pas à l'avenir ! - à une époque où le savoir médical ne cesse de devenir plus pénétrant et permet d'analyser de mieux en mieux de tels rétablissements.

Ce livre ne représente ni une profession de foi, ni une thèse de médecine. Mais, plutôt, une documentation précieuse et convaincante, visant à motiver le souhait, l'attente d'une remise en cause des critères médicaux et canoniques de ces guérisons inexpliquées.

Seules quelques pages de postface apporteront aux lecteurs appliqués quelques lueurs sur les convictions intimes de l'auteur. Car là n'était pas son propos... Doit-on s'en plaindre ?