Issues d'une table ronde tenue en mai 2007, ces contributions envisagent les répercussions des voyages des papes dans les actes pontificaux aux XIIe et XIIIe siècles. Elles s'interrogent sur le fonctionnement de la chancellerie apostolique, les relations entre les papes et les rois, en particulier de France, sur les relations entre évêques et monastères, sur l'action des légats. ©Electre 2025

Au Moyen Âge, la papauté a été souvent itinérante, surtout en France, pour des raisons à la fois politiques et pastorales. Organisée conjointement par l'École nationale des chartes et l'Institut historique allemand de Paris le 25 mai 2007, la cinquième Table ronde de la Gallia Pontificia - une entreprise scientifique qui se propose de recenser et de publier les actes pontificaux concernant la France antérieurs à 1198 - a choisi comme thème d'étude les aspects diplomatiques de ces voyages. Elle a cherché à savoir ce que la documentation conservée nous enseigne sur l'histoire de la papauté et de la Curie romaine. Comment la chancellerie apostolique a-t-elle alors fonctionné ? Que nous apprennent les actes qu'elle a produits sur les relations entre le Saint-Siège d'une part, les rois, les évêques et les monastères d'autre part ? Le passage du pontife a-t-il favorisé certains établissements ? Quelle a été l'action des légats, qui représentaient la personne du pape quand il n'était pas personnellement présent ? Autant de questions auxquelles ont tenté de répondre les dix intervenants dont les contributions sont réunies dans le présent volume. La diplomatique joue ici pleinement son rôle de science auxiliaire de l'histoire.

Im Mittelalter begab sich der Papst aus politischen wie aus pastoralen Gründen häufig auf Reisen, vor allem nach Frankreich. Am 25. Mai 2007 veranstalteten die École nationale des chartes und das Deutsche Historische Institut Paris die 5. Table ronde zur Gallia Pontificia, einem Forschungsprojekt, das die Papsturkunden für französische Empfänger. bis 1198 erfasst und veröffentlicht. Diese Tagung betrachtete die Papstreisen aus der Perspektive der Urkundenkritik und fragte danach, welche Aufschlüsse uns das überlieferte Quellenmaterial über die Geschichte des Papsttums und der Römischen Kurie gewährt. Wie funktionierte die päpstliche Kanzlei ? Was können wir den Urkunden, die sie ausstellte, über die Beziehungen zwischen dem Heiligen Stuhl auf der einen, den Königen, Bischöfen und Klöstern auf der anderen Seite entnehmen ? Profitierten bestimmte Kirchen von der Durchreise des Papstes ? Welche Aufgaben übernahmen die Legaten, die den Papst repräsentierten, wenn er nicht vor Ort war ? Auf diese Fragen versuchten zehn Referenten zu antworten. Ihre Beiträge sind in diesem Band veröffentlicht. Dabei wird die Diplomatik ihrer Rolle als Grundwissenschaft der Geschichte gerecht.