Un exposé du débat sur les justifications et les dangers de la monétisation de la nature. Entre le coût de la préservation écologique et les risques d'une marchandisation de l'environnement, les auteurs se prononcent sur les conditions et les circonstances dans lesquelles la circulation de l'argent s'avère pertinente. ©Electre 2025
Le principe du «pollueur payeur» semble communément admis. Un dommage écologique, souvent à l'origine de dommages humains, aurait ainsi une traduction monétaire juste. Mais alors, comment déterminer le montant dû ? Est-ce vraiment la solution la plus efficace pour surmonter la crise écologique ? Faut-il «mettre la nature à prix» pour la préserver ? Les outils inventés par les économistes à cet effet sont-ils fiables ?
Le débat fait rage. Il est parfois très technique, rendu opaque aux citoyens. Il est pourtant essentiel que tous s'en emparent. Si la nature n'a pas de prix, la protéger a un coût - et ne pas la protéger plus encore. Dans certains cas, le recours à des outils monétaires peut faire partie des atouts de la transition.
S'appuyant sur des exemples concrets, les auteurs passent au crible les différents dispositifs. Ils détaillent les expériences positives comme les dérives du système, rendent compte des controverses au sein des milieux environnementaux et industriels et formulent des propositions qui peuvent nourrir les politiques de transition en France et en Europe.
Paru le : 12/03/2015
Thématique : Risques et pollutions
Auteur(s) : Auteur : Jean Gadrey Auteur : Aurore Lalucq
Éditeur(s) :
Les petits matins
Institut Veblen pour les réformes économiques
Collection(s) : Politiques de la transition
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-36383-155-2
EAN13 : 9782363831552
Reliure : Broché
Pages : 120
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 0.7 cm
Poids: 160 g
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