Fournit aux ingénieurs et techniciens confrontés aux techniques d'ultrafiltration et de microfiltration, des connaissances de base, des repères pour éviter les erreurs et une méthodologie adaptée aux besoins de leur entreprise. Donne des ordres de grandeur sur les aspects économiques et des exemples d'études suivies de réalisations industrielles. ©Electre 2025

Ce deuxième ouvrage fait suite au guide de la nanofiltration édité en décembre 2000. Il est consacré à la conduite des essais pilotes en micro et ultrafiltration, un point capital dans la mise en œuvre industrielle de ces techniques membranaires. Sont notamment abordés dans ce cahier, les mécanismes et les causes de la variabilité des performances des membranes selon les liquides traités, d'où l'importance de la caractérisation des fluides, étudiée au chapitre 2. Les chapitres 3, 4 et 5 forment une suite logique depuis le choix du matériel pour les essais pilote jusqu'au passage à l'échelle industrielle. Cette démarche logique est essentielle pour le succès du procédé aux plans technique et économique.

Quelques exemples industriels sont donnés pour préciser des ordres de grandeurs techniques et économiques et illustrer les possibilités de ces procédés. Les lecteurs désireux d'approfondir leurs connaissances trouveront une bibliographie d'ouvrages généraux. Mais ils doivent garder à l'esprit que dans ces domaines la capitalisation d'expériences est essentielle.

Un constat

Depuis les années 70, les membranes connaissent un développement soutenu. Ces nouvelles technologies trouvent des applications dans des secteurs aussi divers que la chimie, la pharmacie, l'environnement, les biotechnologies ou l'agroalimentaire. Elles sont en particulier utilisées pour la production et le stockage de l'énergie, le traitement des eaux et des effluents ou la valorisation de sous-produits.

Une réunion d'experts

C'est pourquoi le Club français des membranes (CFM) a été fondé en 1996 par un accord de coopération entre l'ADEME, le CEA, le CNRS, EDF, l'IFP et l'INRA. Il réunit plus de 150 membres, essentiellement des chercheurs des secteurs publics et privés, des cadres de l'industrie, des responsables de centres techniques et des chercheurs universitaires de pays francophones. Son ambition est de contribuer au développement des activités utilisant des membranes.

En effet, les utilisateurs potentiels des membranes ont encore du mal à se repérer car les ressources que peuvent leur offrir ces nouvelles technologies sont vastes.

Des points de repères

Ce constat a suscité la création des Cahiers du CFM. Leur principal objectif est de faciliter la mise en oeuvre de membranes dans les procédés industriels en présentant les principes fondamentaux des différents types de membranes, leurs conditions de fonctionnement mais aussi des données pratiques ou commerciales.

Chaque numéro, conçu et réalisé avec des chercheurs et des experts, tentera d'apporter aux ingénieurs et aux techniciens non spécialistes les informations de base qui leur permettront d'exploiter ces techniques avec le meilleur profit.