en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Le syndicat des Pompes funèbres fut institué en 1905 pour répondre à une mission de service public. La mort devint aussi dès le XIXe siècle une affaire publique à part entière dont l'une des particularités fut d'être décentralisée et déléguée au pouvoir municipal. Histoire du Sifurep. ©Electre 2025
Au tournant des XIXe et XXe siècles, la mort est devenue une affaire administrative, politique, financière et technique. L'activité funéraire donne lieu à un mouvement de professionnalisation, celle des croque-morts à l'évidence, mais également celle des élus locaux. Sous la République, c'est en effet au maire qu'incombe la responsabilité de veillera l'application des politiques funéraires. De la Pompe au cimetière, en passant par les crématoriums et les chambres funéraires, le magistrat municipal est placé à l'avant-garde du respect de la décence publique et de la laïcité. Sous la pression démographique, il se convertit en un administrateur averti, garant de la cohésion sociale des petites patries communales.
Dans la France urbaine, pouvoir inhumer ses morts devient une exigence absolue. La loi du 28 décembre 1904 sur le monopole communal du service public des pompes funèbres consacre la responsabilité des édiles dans la gestion de la mort. En banlieue, les élus se lancent dans une dynamique de mutualisation de leur prérogative pour mieux défendre leur intérêt face à l'entreprise la plus puissante du marché, les Pompes funèbres générales (PFG). Ils créent en 1905 le Syndicat intercommunal des pompes funèbres, le SIFUREP, une organisation fédérant aujourd'hui 72 communes et couvrant un territoire de 2,8 millions d'habitants.
Ce livre donne à découvrir l'invention et l'institutionnalisation d'une politique publique méconnue. Il révèle une nébuleuse d'acteurs publics et privés disposés à s'entendre pour mieux administrer et satisfaire les besoins de leurs contemporains. Il croise l'histoire de ce syndicat avec l'histoire de la régie funéraire de la capitale, de ses nécropoles extra-muros et des cimetières intercommunaux suburbains. Il rassemble enfin des portraits, des témoignages et surtout une iconographie inédite représentant, sur plus d'un siècle, les obsèques de personnalités qui ont marqué l'histoire de l'agglomération parisienne.
Paru le : 09/10/2008
Thématique : Généralités sur l'écologie
Auteur(s) : Auteur : Emmanuel Bellanger
Éditeur(s) :
Editions de l'Atelier
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Préfacier : Dominique Adenot
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7082-4023-0
EAN13 : 9782708240230
Reliure : Broché
Pages : 285
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 2.1 cm
Poids: 890 g