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A partir de l'analyse marxiste de l'item marchandise et de son insertion dans les rapports de production capitalistes, l'auteur développe l'analogie entre rapports économiques de marchandisation et rapports sociaux. Il met en avant le caractère fétichiste de la marchandise, qui structure l'interaction entre individus, en particulier le rapport de chacun au statut social. ©Electre 2025
« La richesse des sociétés dans lesquelles règne le mode de production capitaliste s'annonce comme une immense accumulation de marchandises. L'analyse de la marchandise, forme élémentaire de cette richesse, sera par conséquent le point de départ de nos recherches. » En cette époque de marchandisation du monde et des activités humaines, toute l'actualité de Marx tient sans doute dans ces deux phrases qui ouvrent son oeuvre majeure : Le Capital.
Tout se passe comme s'il était naturel que les produits du travail se présentent sous la forme de marchandises possédant une valeur. Or, justement, Marx entend montrer que ce n'est pas une forme naturelle des produits du travail, mais une forme sociale particulière, générée par la production capitaliste.
Le fétichisme de la marchandise laisse croire que les produits du travail ont naturellement de la valeur. Le fétichisme de l'organisation capitaliste de la production laisse croire que le capital a naturellement de la productivité. Marx, lui, déconstruit ces évidences sociales pour montrer qu'elles sont le produit de rapports de production particuliers. Voilà pourquoi Le Capital porte comme sous titre « Critique de l'économie politique ».
Loin de s'en tenir à une simple analyse dite économique, Marx entreprend une analyse critique des rapports sociaux capitalistes et des formes de socialisation des individus qu'ils structurent. C'est cette dimension de son analyse que veut restituer l'auteur. Il ne s'agit pas ici de se livrer à une exégèse détaillée du Capital, mais de traiter de l'intérêt toujours actuel de cette approche comme des problèmes auxquels elle s'est heurtée. Si la tradition marxiste l'a souvent occulté, il a existé un « marxisme critique » mettant au centre l'analyse marxienne de fétichisme. C'est avec ce marxisme-là que l'auteur entend dialoguer, mais aussi avec des auteurs, « non marxistes », comme Max Weber ou Michel Foucault.
Paru le : 16/01/2006
Thématique : Textes des Philosophes
Auteur(s) : Auteur : Antoine Artous
Éditeur(s) :
Syllepse
Collection(s) : Mille marxismes
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782849500729
Reliure : Broché
Pages : 205
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 1.2 cm
Poids: 290 g