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Journaliste au service économique de l'agence Reuters, l'auteur a suivi la transformation de la Compagnie générale des eaux en Vivendi Universal depuis 1995. Il montre comment Jean-Marie Messier a secoué le système capitaliste français en voulant égaler les grands patrons américains et décrit la chute de celui qui, ébloui par les paillettes d'Hollywood, a délaissé la gestion de son entreprise. ©Electre 2025
Juin 1996 : Jean-Marie Messier est désigné président et directeur général de la Compagnie générale des eaux (CGE) - un groupe présent dans l'eau, la propreté, l'énergie, les transports, la téléphonie et la télévision - en remplacement du patron historique Guy Dejouany, dont il était le numéro deux depuis un peu plus d'un an et demi. Juillet 2002 : après avoir transformé la CGE en Vivendi Universal, un géant réunissant les métiers historiques mais aussi des activités de médias et de communication à travers le monde, notamment aux Etats-Unis, il est limogé par son conseil d'administration à la suite d'une série d'opérations financières qui ont fait exploser l'endettement de l'une des premières entreprises françaises, dont le cours est massacré en bourse et dont la survie même est en jeu.
La chute a été aussi spectaculaire que l'ascension a été rapide. A 29 ans, ce brillant polytechnicien et énarque était conseiller technique d'Edouard Balladur au ministère de l'Economie et des Finances, en charge du dossier sensible des privatisations. A 31 ans, il se retrouvait associé-gérant de la puissante banque d'affaires Lazard. A 39 ans, il prenait la tête de la CGE. Soutenu par l'ensemble de l'establishment, il redressait une société endettée et proche du dépôt de bilan avant de se lancer dans la constitution d'un «groupe global de l'ère numérique», multipliant les rachats d'entreprises en Europe et aux Etats-Unis : Havas, Canal Plus, Seagram, Houghton Mifflin, Echostar et USA Net-works. Parti s'installer à New York, il a perdu peu à peu contact avec la réalité et ne s'est plus intéressé à la gestion au jour le jour. Il a laissé la dette gonfler et n'a jamais pu mettre en œuvre cette fameuse «convergence» qu'il avait réussi à vendre aux investisseurs. En six mois, il a perdu le soutien des actionnaires, des salariés, des milieux politiques et de l'establishment.
Ce livre a pour objet de raconter ce court chapitre de l'histoire du capitalisme français qui voit défiler la plupart des dirigeants politiques et économiques du pays.
Paru le : 06/11/2002
Thématique : Essais d'économie
Auteur(s) : Auteur : William Emmanuel
Éditeur(s) :
Economica
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782717845631
Reliure : Broché
Pages : 324
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Poids: 600 g